Elijah-Lou Howard est né il y a dix-huit ans, le quinze aout 1992 à Santa-Barbara d'un père pur américain mécanicien et d'une mère d'origine anglaise maîtresse d'école. Tous deux provenant de familles modestes, ils vivaient depuis leur mariage dans un petit pavillon tout ce qui a de plus simple. Le jeune brun tient son premier prénom d'un poète anglais du XVII siècle, poète dont la mère du garçon raffolait de par ses écrits profonds et touchants dont elle désirait que la vie de son fils en soit bercée mais surtout car elle trouvait que le prénom irait à merveille à ce petit garçon tant attendu. Tant attendu, il l'était. Surtout quand on connait la triste histoire de sa naissance, surtout quand on apprend que sa mère était atteinte d'une leucémie et que ses jours étaient plus que comptés. Comment mettre au monde le fruit d'un amour quand on nous annonce qu'il ne reste que quatre petits mois à vivre ? Et bien, sa mère en est la réponse. Il faut se battre, espérer jours après jours que la mort ne l'emporte pas aussitôt, croire en cet enfant qui grandit en elle et qui est une source de force pour supporter la douleur d'une maladie dont on a du mettre en parenthèses, soit sans traitement, pour que l'espoir d'un enfant puisse subsister. Et grâce à son tendre époux à ses côtés, elle a réussi à mener sa grossesse à terme et à mettre au monde leur fils. Mais en échange de cette nouvelle petite vie, la mort a emporté avec elle la jeune femme qui a juste eu le temps de chérir son enfant contre son cœur. Elijah se retrouva dès lors orphelin de mère et ne se remit jamais vraiment de ce fardeau, de cette impression d'avoir volé l'existence de sa mère. Pourtant son père a tout fait pour éduquer son fils et rendre sa femme fière de là où elle est. Et même si être veuf avec un enfant à charge n'a pas été des plus évidents, il a été un bon père pour son fils, lui offrant une vie décente malgré des revenus plus faibles que la moyenne des foyers de Santa-Barbara, ce à quoi Ely ne lui en a jamais voulu. Il sait les sacrifices que son père a fait pour lui et lui en ai redevable, on peut donc dire qu'à eux deux, ils forment une famille unie malgré le drame qui aurait pu déchirer père et fils. Aujourd'hui, Ely est en dernière année de lycée et compte avoir son diplôme pour entrer à Harvard ou à Stanford. Petit génie depuis son enfance, il excelle en bien des matières, il dit qu'il s'en fout bien mais c'est un bosseur qui a hérité de valeurs qui prônent le travail pour réussir. Et grâce à son don en informatique, il a discrètement piraté le système d'Harvard pour obtenir une bourse. Car son père n'aurait jamais pu lui offrir une telle université et, après tout, il faut bien utiliser son savoir pour quelque chose d'utile.

pouah, je suis vraiment pas douée pour les présentations moi ! mais bon, puisque c'est vous, je vais faire un effort (a) donc moi c'est anaïs et pas besoin de m'affubler de surnoms, comment dire, débiles x) genre le nana, ananas, ninis, c'est pas que j'apprécie pas mais voilà quoi ! je suis "connue" sous le pseudo whished.apple ou encore, plus anciennement, *}E meraude. sinon dans ma vie trèèès intéressante, j'ai seize ans et dix-sept en septembre. puis, j'ai connu le forum sur bazzart, et bien évidemment je trouve qu'il déchire le string de papi gâteau *o* j'adore particulièrement les couleurs avec le mélange jaune-orangé avec le rose. MAGNIFIQUE ! et puis, le scénario d'Elijah m'a plus que conforté dans mon choix de m'inscrire, je l'aime déjà ce petit brun (a) et surtout la jolie brunette offerte avec sinon, hmm.. je déteste facebook ! (j'dois être rare dans ce monde mdrr.) et voilà (a) rowh, j'oubliais de dire, ok by stace !
crédit de la bannière, tumblr. crédit du titre, citation de "match point"

uuc

Un paysage glacé et parsemé de blanc, au-loin la mer n'était qu'une étendue calme et immobile, le vent soufflant contre le toit de la maison donne une impression de bourrasque, les rayons du soleil se reflétaient sur le sol givré, le seul son qui perturbait cette ambiance était la voix du jeune homme qui observait ce décor inhabituel par la fenêtre de sa chambre. "Je te promet Jude, je sais pas pourquoi ni comment, mais il y a un truc qui me gène. Comme un mauvais pressentiment..." Le jeune homme fronça les sourcils en scrutant l'horizon caché sous son manteau blanc qui disparait petit à petit. Tant mieux, la neige c'est pas pour lui, il déteste tout ce qui est froid ou qui s'en approche, c'est débile, mais c'est comme ça. Il leva les yeux vers le soleil qui tentait de chasser les gros nuages gris qui menaçaient Santa-Barbara. Il ne savait quelle heure il était, son réveil avait encore rendu l'âme, ni depuis quand il discutait avec sa meilleure amie dont il avait composé le numéro tôt ce matin. Encore un fait étrange. Il s'était réveillé limite en sueur, son cœur battait plus vite que d'habitude, il était comme excité mais pourtant il n'avait aucune raison de l'être. Lui qui devenait facilement anxieux s'était empressé d'attraper son portable qui traînait sur sa table de chevet pour faire part de son inquiétude à la jolie brunette qui partageait sa vie depuis leur plus tendre enfance. Elle avait toujours ce don de le rassurer et de le faire relativiser. Sauf que cette fois-ci, et après avoir tournée longtemps autours du pot, elle lui avait avoué qu'elle-même n'était pas très tranquille, et que son coup de fil était tombé au bon moment. Ils étaient donc restés à discuter, essayant d'oublier cette futile impression. A eux deux ils se faisaient sûrement des films ou un truc dans le genre. Bien que la conversation était animée, Elijah ne pouvait s'empêcher de jeter un regard dans la rue en contrebas ou de vérifier qu'on ne lui avait envoyé aucun texto. Et puis, il se laissa porter par la voix cristalline de Jude, en tout cas, jusqu'à ce qu'il revienne à la charge. "Ely... Qu'est-ce que tu veux qu'il se passe, sérieusement ? Qu'un tsunami s'abatte ici ? Je savais que tu faisais parti d'une race animale inconnue, mais pas à ce point !" Elle éclata de rire avant même qu'il ne réponde quoique ce soit, elle était comme ça, toujours éclatante et vive, même quand ses blagues laissaient quelque fois -souvent- à désirer. Et encore une fois, il lui cédait, impuissant face au pouvoir qu'elle avait sur lui, et il riait avec elle, ne sachant vraiment quoi répondre et c'était mieux ainsi, ça lui évitait de trop penser, et puis, elle avait raison, que pouvait-il bien arriver ? Lui qui depuis le début de la journée était resté appuyer contre le bord de la fenêtre, il se laissa retomber contre le matelas, parlant de plus bel avec la jeune femme. Mais quelques instants plus tard, quelqu'un toqua à sa porte, probablement son père qui venait pour s'assurer que son fils n'était pas mort. Ironie... "Attend, y'a mon père, je te laisse deux secondes. " "0uais, mais vite fait, d'accord ? Je t'ai pas encore raconté la connerie monumentale que Doug a prévu de faire... " Le jeune homme leva les yeux au ciel, amusé du débit de paroles que son amie possédait, ils étaient accrochés à leur portable depuis des heures, et ce n'était que maintenant qu'elle abordait le sujet. Il souffla un "ouais!" et la silhouette de son père apparut. "Si t'es venu pour voir si j'étais mort desséché, t'inquiète pas, pas encore !" Le jeune garçon sourit et fit comme si c'était le cas, qu'il était mort desséché. Mais étrangement, son père, d'habitude bout-en-train, ne sortit aucune blague pourrie. Elijah se releva, étonné. "J'avoue c'était pas si drôle que ça, en tout cas ça l'était plus que celle que m'a sorti Jude, si tu l'avais entendu, c'était carrément ... " Mais le visage fermé de son père le fit taire instantanément, son regard était vide et il semblait avoir prit un sacré coup de vieux tout d'un coup. L'homme s'approchait petit à petit, bafouillant dans sa barbe des mots incompréhensibles cherchant la manière la plus appropriée pour l'annoncer à son fils. "Papa, qu'est-ce qui a ? ..." Et là, tout s'enchaina. L'homme tenta, en vain, de l'annoncer avec le plus de douceur possible pour amortir le choc. Le choc ne fut en aucun cas amortit. Lui qui tenait toujours son portable le laissa tomber brutalement au sol avec la voix de Jude qui s'estompa lors de la chute. Il secouait la tête, il n'était pas d'accord, son père devait se tromper, ça ne pouvait pas être la réalité, il ne cessait de murmurer des "non!", il espérait que ça soit une mauvaise blague, que son ami de toujours allait surgir de derrière la porte en se jetant sur lui et tout ça finirait à coups d'oreillers, ou de quoi que ce soit d'autre. Son père tenta de le prendre dans ses bras, mais il refusa son étreinte d'un geste brutal et se releva de son lit. Son visage se contracta tandis qu'une douleur inhumaine s'empara de lui sans qu'il ne puisse lutter, il aurait supplié son père de lui dire que c'était faux, mais celui-ci était immobile, souffrant de la peine de son fils, peine qu'il ne connaissait que trop bien. Et tout à coup, un "NON!" plus puissant, plus colérique s'échappa de sa bouche, et c'est comme s'il perdit tout contrôle. Il trébucha sur une chaise et tomba en arrière avant de se relever en balançant la chaise à l'autre bout de la pièce, il était essoufflé mais continua en donnant des coups dans tout ce qui se trouvait sur son chemin. Son père, impuissant, se leva prestement et attrapa les poignets de son fils avec une force dont jamais il ne s'était servit envers lui. Il savait à quel point il était difficile d'admettre la mort d'un être proche mais il se devait de calmer son fils. Justement celui-ci n'apprécia pas l'intervention de son père et lui cracha plusieurs "Lâche-moi!" tout en se débattant, mais il ne faisait pas le poids contre un homme d'une quarantaine d'années. Ce dernier se taisait, le silence était ce dont il avait besoin, aucun mot n'aurait eu un quelconque impact, il le savait... Et au bout de plusieurs minutes qui semblaient des heures, Elijah ne se débattit plus contre son père, il n'en avait plus la force nécessaire, il sentit juste son corps qui le lâchait et sa gorge se serrer. "Pourquoi... pourquoi..." Il sentit les larmes monter en lui. Il ne ressentait plus rien, il entendit à peine son père qui lui conseillait de pleurer, il avait ce trou béant à la place du cœur, une fois encore.