Lyssandre Spencer McGregor, poupée de chiffons, abimer par les blessures du passé, fille au corps frêle, forte selon elle. Vingt-trois années traversés dans une douleur intense caché dans le plus profond de son âme. La noirceur de son coeur est inexistante aux yeux du monde et pourtant... Le 1er décembre, elle vint au monde avec ce regard électrique et profond, cette cheveux blond, d'une parfaite légèreté. Ce sourire magnifique égaillant son visage marque son visage enfantin durant quelques années. Lyssandre, son prénom est l'une des choses inoubliables, je pourrais vous citer des tas de choses sur cette femme à la carapace de fer. Les hommes sont le plus grand piège qu'il soit souffle-t-elle lorsqu'un homme tente en vint de lui faire la cour convenablement. Il en faut peu pour que cette mademoiselle ne lui donne l'envie d'abandonner cette idée stupide. Les talons hauts accentuant sa grandeur, une robe épousant les courbes de ce corps pale, cette démarche, qui lui donne cette sureté, celle d'une femme confiante, n'est rien de tout ça. Lutte jours après jours c'est le combat éternel, entre une femme fragile - ou forte. Ce regard désireux, ce vague sourire sur ses lèvres, vous mettrez le coeur aux bords des lèvres, une élégance qui n'appartient qu'à cette jeune femme qu'elle représente. En constante recherche de ce qu'elle peut être - ou de ce qu'elle est, Lyssandre est une petite femme perdue dans son monde incertain. Assise chaque jour devant son bureaux, prête à entendre toutes les conneries de ce vaste monde, criminel - ou non. Venant d'une famille uni, ce bout de personne à son histoire. Un passé qui fait ce qu'elle est aujourd'hui.. Écoute là un peu te conter, peut-être que la compréhension te viendra

Immobile, je restais planté dans le décors. Le corps de ma mère dans l'eau au colorant rouge sang. Incapable de sortir le moindre son de mes lèvres roses pourpre. Les larmes aux bords des yeux, j'attendais que quelque chose se passe. Qu'elle bouge de nouveau, que cela ne soit qu'une simple blague comme dans les films. La bouche entre ouverte, je tentais de former le moindre mot, de hurler toute ma douleur. Une douleur indescriptible. J'en voulais à la terre entière de m'avoir ôté le modèle de mon enfance, celle qui était toujours là lorsque je pleurnichais, que rien n'allait à l'école. Son sourire allait me manquait. Une main sera mon épaule, me tirer en arrière, je ne bougeais pas. Je voulais rester là, en attendant le réveil de ma mère, persuadé qu'elle reviendrait surement. Idiote, j'étais totalement mais, avez-vous déjà vécu de genre de situation ? Les paroles de mon entourage me semblaient murmures, tout était lointain. J'étais désireuse de crier ce que je ressentais, je voulais que le monde tournant autour de moi réalise la situation, que rien n'était ordinaire. Je n'avais que onze ans et je venais de perdre mon repère essentiel, ce modèle que je chérissais tant. L'image se brouilla, le liquide lacrymal s'échappant de mes yeux longeait mes joues devenu pale par la terreur. Le corps de ma mère se retirait peu à peu, m'éloignant de ce spectacle pratiquement digne d'un grand Hitchcock

Les murs étaient de couleur ternes, blanc. Bien trop blanc pour accueillir des personnes ayant besoin d'une écoute extérieure face à leurs soucis. Assisse sur cette chaise inconfortable de couleur bleue marine, j'attendais impatiemment, mon regard ne cesse de se poser sur ma montre, calculant chaque minute. Appréhension - ou impatience voir la peur ? J'évitais de croiser le regard des personnes positionner en face de ma personne, la peur de voir leur soucis figer sur leur visage. Cela fessait maintenant pas mal de temps que je venais à la même heure dans cette vaste pièce qui manquait de luminosité à mon gout. La porte s'ouvrit à la voler, laissant découvrir cet homme à qui je me dévoilais durant de longues minutes.« Mademoiselle McGregor ?! » Je me levais, tentant de ne croiser que le regard de ce psychanalyste. La pièce ne bougeait pas, un bureaux, un canapé, une grande fenêtre pour un petit rayon de soleil, assise, j'attendais la moindre de ces questions, elles se ressemblaient toutes. J'avais toujours cette impression de voir un jugement dans son regard sombre. Sédatifs rimait bien souvent avec personne dépressive, je ne l'étais pas - du moins pas totalement. Je tentais de sourire, de paraitre joviale en vain. Le gouffre n'était pas très loin, je le sentais se rapprocher petit à petit, me guettant au loin, attendre que je flanche à la première minute, je refusais, je ne voulais pas capitulé, tombé à pique . J'avais besoin de vivre, de ne pas ressemblais à cette femme que j'avais toujours aimé. Je devais flotter, ne pas me noyais dans les eaux noirs de ce tourment, un combat charnel.

Le regard posé au travers de la fenêtre de mon espace, soit ma chambre, je le regardais s'éloigner dans l'allée centrale du grand manoir où nous résidions depuis notre tendre enfance. Au silence je m'étais remise, le laissant faire son choix, cela était plus convenable. Les remords viendraient au travers du temps mais, les encaisser je devrais. Je n'avais jamais caché mon tourment de tristesse lorsqu'il s'était épris de cette fille répondant au prénom de Sixtine. Des années lumières les séparés mais, il s'en fichait royalement. Les études, belle excuse, je n'y croyais que très peu. Foutaise ! Je ne voulais pas qu'il se retourne, je ne voulais pas croiser son regard d'un bleu aussi profond que l'océan. Il n'était que mon frère mais, il était mon importance. Le manoir familial semblait déjà bien vide sans lui alors que son absence ne débuter seulement. Tenté par l'envie lui balancer un tas de saloperies au visage, je n'avais rien signalé, une belle image de sa petite soeur, voilà ce qu'il devait en gardé de ma personne. Le supplié ? Non, il avait sa fierté, j'avais la mienne et sa maudite distance me refroidissait d'autant plus. Je maudissais l'existence de notre charmante voisine, la raison de cette blessures était cette fille aux traits incertains. Je jubilais en voyant son visage décomposé à l'annonce de l'absence de Raphaël. Sombre idiote, Sixtine. Triste réaction venant de ma part mais, je lui en voulais énormément. Cependant, je continuais ma route, mon chemin de vie sans me retourner sur ce passé couleur ébène.

Hypersensible ne veut pas dire malade. Les gens vous juge du regard, attende une réaction forte de votre part, rien ne ce passe. C'est à l'intérieur que tout a lieu. Les sentiments sont plus développés, me font bien plus de mal, prendre les choses plus à coeur. Ressentir une sensibilité plus forte que la moyenne. Le monde croit à un trouble mais, cela est juste une particularité. Un séisme de sensation indescriptible. Ma scolarité fut persécutée par quelques classes que j'ai sautées, ce n'est pas plus mal dans un sens, cela m'a permis bien des choses. Ho puis, j'ai couché aussi avec mon professeur de philo, il était pas mal, l'attirance était là. Attirance qui a cédé néanmoins, c'était existant de croiser son regard qui se voulait insistant dans les couloirs. Je ne l'ai plus vu par la suite, dommage - ou pas. Les hommes sont un véritable piège, il joue de votre personne croyant à un objet, avoir le contrôle sur la situation, il est toujours amusant de voir leur réaction quand les choses s'inverse. Ils ont souvent de bons nombres de conquêtes mais, s'ils savaient ce que les femmes peuvent réserver...

Je ne maudis pas mes parents pour mon prénom, Maureen c'est déjà mieux que d'autres prénoms. Cela fait dix-huit ans que je le porte. Autrement, j'ai connu le forum sur Bazzart. B&S est un forum génial, les gens sont super accueillant, tout gentils Ah puis, Deux demi-frères ça a jamais fais un frère. Les crédits suivants sont : La bannière de TheRealMaster.