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 « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace

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Jeremy Walker

Santa Barbara accueille un nouvel habitant. Il s'agit de Jeremy Walker. En espérant que tu aimes le commérage, car ici se faire bien voir est une priorité.


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« Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace Vide
MessageSujet: « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace   « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace EmptyJeu 17 Mar - 16:37

« Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace DCFZE « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace Onlysugarcoated0521rob0

« Sarah dépêche toi ! Je n'ai pas que ça à faire ! » Depuis plus d'une demi-heure Sarah se prélassait sous sa douche en chantant tout type de chansons, ayant le don d'agacer son frère au plus haut point. Lui, il poirotait depuis tout ce temps assit sur le canapé du salon de la jeune femme, elle lui avait offert un petit verre de limonade pour le faire patienter, mais il n'avait pas fait long feu et cette petite distraction pétillante était achevée, tout comme la patience du jeune homme, qui s'impatientait chaque minutes un peu plus. « Oui, j'arrive dans cinq minutes Jeremy, attend moi ! » De toute façon, il ne pouvait faire que cela, attendre, encore et toujours, attendre que sa jambe guérisse, attendre que Sarah soit prête, attendre après les autres. Cependant, Jeremy ne souhaitait qu'on l'aide, il souhaitait s'en sortir seul, il était bien allé en Irak pendant six ans, alors lui et sa jambe endolorie pouvaient bien se débrouiller seuls. Mais non, ce n'était pas l'avis de Sarah, alors quand Jeremy avait émit l'idée d'aller faire quelques courses, sa soeur avait directement sauté sur l'occasion pour l'aider, depuis son retour d'Irak Sarah se montrait plus protectrice avec lui. Jeremy avait alors accepté qu'elle l'accompagne lorsqu'elle eu promit qu'elle ferait son shopping habituel de son côté, laissant son frère choisir seul les produits dont il avait besoin. Lorsqu'elle fut enfin prête, c'est-à-dire une bonne trentaine de minutes plus tard, les deux jeunes gens purent enfin partir en direction de Sambuca Place, plus grand centre commercial de la ville. Centre commercial, bondé de monde, où le brouhaha n'est même plus en option, centre commercial que Jeremy n'appréciait guère, lui serait bien allé à l'épicerie du coin. Cependant, Sarah n'avait pas entendu cela de cette oreille et souhaitait se rendre au Sambuca pour les magasins de vêtements et non pour les produits de premières nécessités, phrase qui avait eu le don de faire sourire Jeremy. Sarah avait toujours été, la soeur sur qui l'on pouvait compter en cas de problème, celle qui vous écoutait lorsque vous aviez besoin de parler. Les deux jeunes gens avaient partagé beaucoup de choses ensemble n'ayant que deux ans de différence, quelques amis en commun, la crise d'adolescence au même moment, les sorties en commun, la complicité dont sont capables deux frères et soeurs. Ils avaient finalement pris deux chemins différents, totalement opposés, mais finalement ces deux chemins s'étaient recroisés, reliés par une chaîne invisible et indestructible, la famille. « Tu veux que je t'aide à descendre Jeremy ? ». La jeune femme gara sa voiture sur une place de parking libre après avoir tourné en rond pendant une bonne quinzaines de minutes, le centre commercial étant bondé à cette heure de la journée. « Non merci, ça ira » Il savait très bien que sa soeur ne souhaitait que l'aider et que toutes les intentions de sa famille partaient d'un bon sentiment, mais Jeremy se sentait handicapé et ne souhaitait pas leur imposer son mal être physique et moral.« Bon d'accord, tu m'appelles lorsque tu auras fini, hein ? Je vais flâner un peu dans les rayons des boutiques » Pour Sarah, flâner était un bien petit mot, elle allait dévaliser oui, cette pensée d'acheteuse compulsive eu le don de faire sourire le jeune homme, parce qu'il imaginait très bien sa soeur dans les rayons d'une boutique de vêtement à se jetter sur la dernière paire de chaussure. « Pas de problème, je t'appelle tout à l'heure » Ils pénétrèrent ensemble dans la galerie marchande et les deux jeunes gens prirent des directions opposées en se jetant un petit sourire commun avant de partir. Jeremy, quant à lui se dirigea immédiatement en direction du rayon où s'entreposait des marques de farines tout aussi différentes les uns des autres, seul le contenu ne changeait pas. Douze jours qu'il était revenu après six longues années d'absence, il en avait laissé des personnes derrières lui, mais l'absence que provoquait Grace dans son coeur était la plus difficile, mais il le savait, il l'avait quitté sans lui dire la vérité, alors elle ne reviendrait pas vers lui, même si elle apprenait qu'il était revenu, six ans cela avait été long, bien plus long qu'il ne l'aurait jamais pensé.

Flash Back


« T'es vraiment un psychopathe Jeremy, arrête de me suivre ! » Une jeune femme brune marchait d'un pas rapide le long d'un petit chemin, devant la conduire chez elle. Quant au jeune qu'elle nommait le psychopathe, ce n'était autre que Jeremy Walker, dragueur invétéré, mais Grace Collins était différente, elle ne l'aimait pas et ça l'intriguait, même si quelques jours auparavant il avait appris que son aversion pour lui et les autres membres de la fratrie Walker c'était une nouvelle fois de la faute de son père. Alors, il s'était mis en tête de lui prouver qu'il était différent, mais pour le moment elle s'entêtait à l'ignorer ou à l'envoyer se faire battre des blancs en neige, remarque qui avait fait beaucoup rire le jeune homme, mais visiblement pas elle. « Grace, pourquoi tu ne m'aimes pas ? » Gênée la jeune femme voyait pour la première fois Jeremy totalement sérieux en dehors des cours de mathématiques. « Si tu arrêtais de me coller comme tu le fais, peut-être que je t'apprécierais » C'était faux, elle ne l'aimait pas parce que son père n'aimait pas le patriarche Walker, celui-ci pensait donc que les enfants Walker devaient tous être comme lui, chose que Grace c'était mis en tête. « Très bien, si ce n'est que ça ! » Le jeune homme passa de l'autre côté du trottoir en lui adressant un clin d'oeil, la route les séparant à présent. « Alors, tu m'apprécie maintenant ? » - « Je ne sais pas encore, mais si tu te tiens de l'autre côté de la route tous les jours, ce sera surement le cas » Même si sa réponse n'était pas très convaincante, Jeremy était heureux, il était parvenu à lui arracher un sourire avec sa dernière phrase et même si Grace ne l'avouerait pas tout de suite, elle se rendait bien compte qu'elle l'appréciait et que les sentiments qu'elle éprouvait à son égard avaient changé.

Fin du flashback


Tenant ses béquilles dans une main, Jeremy tenta de se saisir de sachet de farine sur le rayon le plus haut du magasin, il devait y parvenir, il avait toujours réussit à le faire alors pourquoi pas maintenant, sa jambe, il ne souhaitait pas que sa jambe soit un handicap. Même si c'était le cas, pour le moment Jeremy était handicapé et il ne pouvait le nier. Ne pouvant pas la saisir, il abandonna se contentant d'un rayon plus bas où il pu prendre ce qu'il souhaitait sans réels problèmes. Ses mains commencèrent à trembler et son mal de tête déjà présent s'amplifiait, il déposa la farine dans la poche plastique prévue à cet effet, fouilla dans sa poche pour cette petite boîte blanche qui lui était désormais indispensable, il déposa trois cachets dans la paume de sa main et les avala. Lorsqu'il se retourna, ce fut la surprise, un cadeau empoissonné, il en faillit même cracher ses pilules sur le sol, face à lui se tenait celle qu'il avait aimé et celle qu'il n'était pas parvenu à oublier, même si dans sa tête tout était confus à présent.
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Grace C. Collins

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MessageSujet: Re: « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace   « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace EmptyJeu 17 Mar - 17:15

Grace avait bloqué à « tamisez la farine ». Evidemment, quand elle en avait parlé à sa colocataire, celle-ci s’était moquée d’elle. Enfin, Grace, tout le monde sait qu’il faut de la farine, pour faire un gâteau. La jeune femme s’était alors renfermée sur elle-même, vexée, et avait longuement contemplé son saladier. La pâtisserie n’était pas son fort. De façon générale, tout ce qui relevait de la bonne ménagère n’était pas son fort, elle en avait bien conscience. Depuis qu’elle était enfant, elle avait fait une croix sur le rêve du futur où la demoiselle attend son Roméo avec un bon petit plat. Et depuis que Jeremy l’avait quittée, elle avait fait une croix sur tous les rêves du futur, préférant prendre les choses telles qu’elles venaient, et s’absorbant à fond dans chaque jour qui passait. Et maintenant, elle devait faire un gâteau pour l’anniversaire de Zach et elle se sentait ridicule, parce qu’elle n’était même pas fichue de prévoir la farine.

Quelques minutes après, elle était dans la voiture, conduisant la tête ailleurs vers le centre commercial. Elle avait bien essayé de se mettre au vélo, un instant emplie de belles convictions altermondialistes et écologistes, et puis l’américaine en elle avait fini par reprendre le dessus, pour se rendre à l’évidence : prendre la voiture était environ douze mille fois plus rapide et plus pratique, sans compter qu’elle conduisait plutôt prudemment.
Normalement, elle était plutôt du genre bio et commerce équitable, mais l’idée de faire encore une heure de route pour un simple paquet de farine l’épuisait d’avance. Entre ses cours, ce fichu gâteau et un anniversaire auquel elle n’avait aucune envie d’être présente, la journée s’annonçait ronchon.

Son sac à l’épaule, la jeune femme avançait d’un pas très rapide dans les rayons, slalomant entre les badauds. Pardon, pardon, poussez-vous, mais pourquoi donc est-ce que tout le monde fréquente ce stupide centre commercial ?
Elle fit un détour inutile par la galerie en apercevant au loin la jolie Sarah Walker. Une famille qu’elle n’aimait pas, et qu’elle aimait encore moins depuis six ans. Elle n’avait aucune envie de la voir, de croiser son regard, et de se demander encore une fois si elles auraient pu finir amies si son crétin de frère n’était pas parti.

Farine, enfin. Cherchant à éloigner ses pensées de Sarah toujours, elle ne percuta pas tout de suite, d’autant plus que le rayon n’était pas vide. L’énervement était déjà presque à son comble quand le type devant elle, un grand mec avec des béquilles, se retourna.

Le cœur de Grace s’arrêta.
Plus exactement, il s’arrêta, reprit à toute barde, perfora ses côtes et réussit à fuir le rayon en sautillant – c’est du moins l’impression qu’elle avait. D’abord, elle ne le reconnut pas, mais les yeux gris rivés sur elle, elle les avait tant parcourus, et finalement, elle retrouva les traits familiers. Les cheveux en bataille. Les épaules familières, auxquelles elle s’était tant accrochée.

Ils étaient deux imbéciles dans un rayon de supermarché. Se regardant comme deux poules face à un miroir, deux poules qui croiraient être des autruches. Grace inclina légèrement la tête, plissant les yeux.

« Jeremy ? » souffla-t-elle, comme pour confirmer. Elle le savait, il le savait, qui d’autre aurait pu lui donner en même temps l’envie de s’enfuir en courant et de l’étreindre jusqu’à en tordre le cou ?
Malgré son cerveau qui semblait lui aussi avoir envie de faire une pause, les pensées se bousculaient dans sa tête. Il était en Irak, il est en Irak, il est parti, il ne reviendra pas, chantait une petite voix dans sa tête. Silence, cerveau, ordonna-t-elle, tu vois bien qu’il est revenu.
Elle avait la bouche légèrement entrouverte, et l’air profondément choqué. Comment se pouvait-il ? Il était revenu ? Pourquoi, comment, quand ? Se rendant compte qu’elle ne respirait plus vraiment, la jeune femme inspira une large bouffée d’air et questionna, d’un ton bégayant.

« Oh, mon dieu … tu es revenu ? Quand ? »
Elle aurait voulu que son ton soit plus froid, plus dur, naturel, qu’il ne sache pas combien elle lui en avait voulu. Tu es revenu, et tu es parti, et toutes les sensations qu’elle avait oubliées se jetaient en bloc sur elle, douleur et plaisir mêlés. Grace avança d’un pas timide, comme pour vérifier qu’il était bien lui.
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Jeremy Walker

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MessageSujet: Re: « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace   « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace EmptySam 19 Mar - 12:56

Grace Cara Collins, c'était bien elle, son regard vert, Jeremy aurait pu le reconnaitre entre tous, ce regard dans lequel il avait tant plongé le siens, le regard qu'il revoyait immédiatement lorsqu'il pensait à Grace. Certes, elle avait changé, les traits de son visage c'était affiné, mais c'étaient endurcis à la fois, cependant elle était toujours aussi belle. Elle lui avait profondément maqué, cependant Jeremy l'avait quitté et il se doutait qu'elle lui en avait voulu et qu'elle lui en voulait toujours. Ce choix, il l'avait fait parce qu'il savait qu'il allait partir un très grand nombre d'années, parce qu'il ne pensait pas que leur couple aurait pu tenir, parce qu'il ne pensait pas en revenir et il ne souhaitait pas lui imposer ça. Les années étaient passées bien vite, ne laissant plus à Jeremy le temps nécessaire pour réfléchir de tout ça, il avait eu d'autres priorités. Mais ce qui ne l'avait jamais quitté, c'était une photographie de Grace dont il se servait de marque page et que beaucoup de ses camarades avaient admiré sous le regard fier de Jeremy, cependant ce qu'ils ne savaient pas, c'était que tout était bel et bien terminé. Leur couple n'avait duré qu'un an, un an d'amour et de bonheur partagé ensemble, que Jeremy ne regrettait en aucun cas, mais ce qu'il regrettait partiellement c'était de l'avoir quitté, même s'il continuait de croire que cela avait été la meilleure solution, pour elle comme pour lui. Grace avait été la seule, l'unique qu'il avait aimé, il se souvenait encore de ce matin-là, sur la pelouse de la jeune femme, c'était à cet endroit que tout avait commencé et que leur histoire avait prit fin, même si l'amour était plus présent que jamais, c'était ainsi et même si Jeremy l'aurait souhaité, il n'aurait jamais pu revenir en arrière. Alors, face à cet échec, il devait reconstruire sa vie après Grace et après l'Irak, car il le pensait, jamais il ne les retrouverait, cependant la jeune femme avait laissé une marque indélébile graver dans l'esprit de Jeremy accompagnant les sentiments qu'il possédait toujours pour elle, quant à l'Irak cette période avait aussi laissé un souvenir voyant, sa jambe, encombrant dans son esprit, mais beaucoup moins que le souvenir d'un amour déchu. Face à elle, aucun mots ne parvenaient à franchir la limite de ses lèvres, il n'aurait peut-être rien dit si Grace n'avait pas prit la parole de sa douce voix, le souvenir de sa voix avait disparu au fil des années, mais à présent il retrouvait chacun des souvenirs perdus dans les méandres de son esprit, il la retrouvait elle et c'était tout ce qui importait à présent. Jeremy eu d'abord envie de s'approcher d'elle, de la saisir et de la serrer dans ses bras, mais il se rétracta bien vite, il l'avait quitté, tout était de sa faute, alors jamais elle n'accepterait son étreinte aussi courte soit-elle. Lorsqu'il s'était retourné, Jeremy avait immédiatement rangé sa boîte de pilules dans la poche de sa veste, en aucun cas Grace ne devait la voir, même si Jeremy avait toute une fournée de mensonges à fournir, il n'avait pas envie de lui mentir, d'être malhonnête, plus maintenant, il en avait déjà assez fait, mais cela dans le but de la protéger. Il la laissait dans son ébahissement, ne disant rien, espérant qu'elle se remette du choc, oui parce que Jeremy était un choc, elle ne devait pas s'attendre à croiser le jeune homme dans un supermarché alors qu'elle y faisait tranquillement ses courses, à vrai dire, lui non plus ne s'y attendait pas, même s'il se doutait qu'un jour cela arriverait, mais pas maintenant, pas aussitôt, cela ne faisait que douze jours qu'il était revenu et la vie dressait déjà devant lui un nouvel obstacle, qui lui paraissait bien plus dur à franchir qu'un sol miné pour aller chercher un homme blésé. Les pensées se bousculaient dans son esprit, que devait-il faire ? Que devait-il dire et comment le faire ? A cet instant précis, Jeremy ne savait plus où il en était, son regard ne parvenait plus à lâcher celui de la jeune femme. Plus les secondes passaient, plus son coeur battait à en perdre la raison, comme si celui-ci ne lui perforait pas déjà assez la poitrine, comme s'il voulait lui montrer à quel point c'était difficile de soutenir le regard d'une personne que l'on avait aimé et pour qui nos sentiments n'avaient pas changé. Deuxième courte phrase de Grace, alors que Jeremy n'avait toujours rien dit, observant chacun des traits de son visage, de peur de les perdre à nouveau, comme il l'avait fait avec cette photographie. Mais maintenant, c'était le moment, le moment d'ouvrir la bouche et de parler. « Il y-a douze jours, je suis revenu et je ne partirais plus à présent ». La deuxième partie de sa phrase était sortie sans qu'il ne le souhaite réellement, il ne partirait plus, mais il savait que rien ne reviendrait comme avant et c'était en grande partie de sa faute, parce qu'il s'était montré égoïste en poursuivant son rêve, ses envies sans prendre compte de celles de Grace, chose qu'il regrettait. Jeremy la regardait s'approcher un peu plus, peut-être voulait-elle s'assurer qu'il était bel et bien lui, son coeur ne cessait de tambouriner dans sa poitrine, le jeune homme aurait souhaité passer sa main dans ses cheveux, comme avant et remettre l'une de ses mèches brunes derrière l'oreille de la jeune femme, mais il n'osait pas, elle l'aurait surement repoussé et ce n'était pas ce qu'il souhaitait. Au plus profond de lui, il espérait qu'elle l'ait attendu que personne n'aurait pris la place qu'il occupait dans sa vie avant son départ. L'envie était trop forte, s'aidant de ses béquilles pour s'approcher de la jeune femme, Jeremy passa une main sur sa joue, espérant qu'elle ne se servirait pas de sa main pour lui offrir la gifle monumentale qu'il méritait amplement.
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Grace C. Collins

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MessageSujet: Re: « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace   « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace EmptyDim 20 Mar - 18:07

Une grosse boule s’était formée dans l’estomac de Grace, comme une nausée qui s’accroche et une envie folle de tout rejeter. Le malaise montait, elle sentait son cœur battre, et ses tempes s’affoler, et le monde semblait tourner de plus en plus vite. Elle inspira. Retenir les larmes, ranger sa douleur, partir en courant et le cœur en bandoulière pour ne plus avoir peur. Marcher encore, pousser un cri, s’éloigner ? Elle ne savait que faire, et restait pétrifiée, comme si quelqu’un s’amusait à la frapper, encore et encore, avec une malle qui aurait contenu les vingt-trois années passées. C’était comme une mauvaise blague, un gigantesque retour en arrière que quelqu’un aurait décidé pour lui jouer un tour. Douze jours ? Douze jours, douze mois, à peine le temps qu’ils avaient passé ensemble. Elle aurait cru que ça signifierait quelque chose mais étrangement, le temps la laissait indifférente. Très bien, reste, ne repars plus, mais pourquoi donc n’était-il pas venu la voir ?

La vérité la frappa comme un retour de boomerang. Evidemment, Jeremy n’était pas venu la voir. Il l’avait quittée, il y a si longtemps. Elle avait espéré, en apprenant qu’il était en Irak, que ça n’était pas sa faute, qu’il ne s’éloignait pas d’elle. Pourtant, c’est ce qu’il avait fait, de toute évidence, puisqu’il avait préféré partir sans rien lui dire, sans rien expliquer.
Et puis il lui toucha la joue. Elle sentit son cœur verser au bord de ses lèvres, et elle voulut crier, et pleurer en même temps, et se jeter sur lui, et le frapper de toutes ses forces. Elle n’en fit rien ; et détailla longuement ce visage qu’elle avait tant aimé, tant détesté, maudit et oublié. Des fantômes dans ses yeux, elle ne voulait pas s’approcher, car ce qu’il avait vécu là-bas n’appartenait qu’à lui, il n’avait pas voulu le partager avec elle. La barbe de trois jours semblait étrangement dépareillée ; et il avait grandi, il avait vieillit. M’aimes-tu encore, Jeremy ? Criait une voix depuis le fond du cerveau de Grace. Elle ne dit rien. Elle ferma les yeux, sentit son cœur repartir, et recula d’un pas. Ne me touche pas, ne me touche plus, puisque tu as renoncé à ce que nous étions.

« Tu as été blessé », constata-t-elle d’une voix qui la surprit par son calme. Il lui semblait faire face à quelqu’un d’autre. Un Jeremy plus vieux, plus lointain, au cœur et au corps meurtri, qui ne lui appartiendrait jamais plus et qui semblait si différent de celui qu’elle avait connu. Son Jeremy à elle était probablement mort et enterré quelque part, avec ses illusions.
Grace secoua la tête. Garder son sang-froid, rester digne, et savoir s’éloigner, garder son cœur hors de portée de main. Il l’avait trahie, il lui avait menti. Et pourtant, il était inutile de s’énerver, de le lui reprocher. Le temps avait passé, n’est-ce pas ? Et elle verrait sûrement bientôt sortir du rayon voisin une jolie jeune femme qui s’accrocherait à lui, et Grace se sentirait stupide d’être aussi chamboulée.

« Je suis contente de te revoir », ajouta la jeune femme d’un ton prudent, secouant sa crinière brune. Mentir, encore et toujours, elle savait jouer un rôle. Aujourd’hui, ce serait celui de la Grace, Cara, Elisabeth Collins qui s’en fichait et qui s’était très bien remise. Celle qui n’en voulait pas à Jeremy, et qui ne crevait pas d’envie de le serrer dans ses bras et de pleurer parce qu’il était parti, revenu, blessé, et qu’il avait l’air si mal qu’elle avait envie de le serrer dans ses bras comme un oiseau blessé.
Après tout, était-ce si mal ? Le travail de mensonge envers elle-même avait déjà commencé : le pauvre aurait besoin d’aide, et de repères, et elle pouvait tout à fait les lui apporter tout en restant loin, inatteignable, être son amie sans rien offrir ni demander. Elle avait envie que cet instant dure encore, et qu’ils restent là, à parler, à se regarder sans oser s’approcher, et que tout recommence sans jamais être pareil. Au fond de son esprit, la pensée qui criait déjà, comme une alarme « attention, va-t’en ! Fuis maintenant, ou tu vas encore te faire avoir ! » était enfouie, cachée sous une avalanche de sentiments contradictoires.

Elle lui sourit. « Est-ce que tu vas … bien ? » demanda-t-elle ensuite. Bien, non, de toute évidence, puisqu’il boitait. Mais elle ne se serait pas vue lui demander tout de go « as-tu vraiment mal ? Souffres-tu ? Dors-tu la nuit ? Penses-tu encore à moi ? » Restons concentrés, avançons de front, et nous ne faisons pas de mal.
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Jeremy Walker

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« Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace Vide
MessageSujet: Re: « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace   « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace EmptyDim 27 Mar - 11:31

Il s'en souvenait, il se souvenait de ce jour où un soldat avait montré une photo de sa petite amie du moment à tous les membres de l'unité, en vantant sa beauté et ses qualités au lit, mais il n'avait rien dit sur les autres qualités qu'elle possédait ainsi que sur ses défauts. Jeremy n'avait pu s'abstenir, il avait tout lâchée comme un bombe, ne regrettant même pas ses paroles, parce qu'il avait dit ce qu'il pensait. « Tu l'aimes ? » avait-il lancé, l'autre n'avait pas tout de suite répondu, ils s'étaient tous retournés en sa direction, le jonchant du regard, ne comprenant pas réellement sa question, ne sachant pas ce que le mot amour pouvait réellement signifier. Puis il avait répondu, faisant rire la moitié des gars de l'unité, les plus jeunes, lui aussi aurait ri s'il n'avait pas connu Grace. « Elle est belle et plutôt bonne » Jeremy le dévisagea, sa réponse ne le satisfaisait pas, plus rien ne le satisfaisait. « Je ne te demande pas si tu la trouves belle, ou si elle te satisfait au pieu, je te demande si tu l'aimes elle, avec ses qualités et ses défauts, si tu es amoureux. C'est simple comme question, non ? » L'énervement avait pris le dessus, Jeremy s'en prenait à ce jeune homme qu'il ne connaissait pas, son regard était devenu froid, tout le monde le regardait comme une bête curieuse, le jeune homme qu'il venait d'agresser verbalement, lui répondait alors, Jeremy ne s'y attendait tout simplement pas, ce fut lui qui eu le bec cloué. . « T'as rien à m'apprendre sur l'amour, si tu as quitté ta copine c'est peut-être parce que tu ne l'aimais pas autant que tu le pensais, tu ne crois pas ? Ou tu as surement eu raison, elle ne devait pas en valoir la peine ». Jeremy eu un geste brutal, renversant tous les objets se trouvant sur une petite table de chevet en fer, il s'approcha violemment du jeune homme, prêt à lui caser la gueule, mais ces paroles, il les avait cherché. Jason l'arrêta brusquement posant un main ferme sur son torse.« Arrête Jeremy, stoppe tout, arrête de jouer au con et pense à autre chose s'il te plait » Jeremy acquiesça et quelques jours plus tard il s'approchait une nouvelle fois du jeune homme qu'il avait agressé, lui tendant la main, qu'il sera, parce qu'à présent, ils devaient pourvoir compter les uns sur les autres, rien d'autre ne comptait à présent. Grace, il l'avait quitté parce qu'il devait partir en Irak, il avait eu peur que tout s'effondre, alors il était parti sans explications, cependant aujourd'hui il se rendait bien compte que cela n'avait pas été la meilleure chose à faire, il avait pensé qu'il n'était pas assez bien pour elle, qu'elle ne méritait pas ces mois de souffrances à attendre son retour, à s'inquiéter pour lui, mais en ne disant rien, il lui avait fait plus de mal qu'autre chose. Lorsqu'il effleura la joue de la jeune femme avec l'une de ses mains, elle ne bougea étonnamment pas, cependant après quelques minutes de contemplation, elle recula, Jeremy lui lança un regard désolé, mais c'était trop tard, elle ne pourrait surement pas passer l'éponge, sur les mensonges et les six ans d'absence, le grand vide. Elle était calme, en apparence, lorsqu'elle constata que le jeune homme portait des béquilles, son ton ne changea pas, il aurait eu envie de lui crier que oui, qu'il était blessé et que c'était bien plus grave qu'on ne le croyait, mais il n'en fit rien.« Ce n'est rien de grave ». Si c'était grave, ça l'était parce qu'il avait des béquilles, parce que son mal être physique avait pris le dessus, parce qu'il se droguait aux anti-douleurs, cependant il devait paraître au meilleur de sa forme devant Grace, parce que son inquiétude aussi ridicule soit-elle l'étreignait de toute parts, il avait peur de la perdre une nouvelle fois mais n'était-il pas trop tard ? Il voulait croire que non, que ce n'était pas trop tard, que rien n'était trop tard, alors il devait lui montrer qu'il était resté le Jermey qu'elle avait connu, bien qu'il soit totalement affaiblit par cette foutue jambe qui ne cessait de le torturer physiquement et ces images de pays en guerre qui revenait le soir, lorsqu'il tentait de fermer les yeux pour s'endormir. Sa vie d'avant, celle qu'il vivait en toute inconscience il y-a six ans, Jeremy l'avait perdue, perdu tout espoir de la retrouver, parce qu'il le savait, plus rien ne serait comme avant, rien. Cependant, son choix il l'avait fait, il était jeune certes, mais il assumait tout ce qu'il avait fait parce qu'il le fallait, parce que le regret ne servirait à rien, cela ne changerait rien à la situation actuelle. Elle était contente de le revoir ? Jeremy s'était attendu à tout sauf à ça, à la limite il aurait même préféré qu'elle lui balance son sachet de farine à la figure, mais rien Grace paraissait impassible. La seule pensée qu'elle avait définitivement tourné la page avait le don de provoquer un sentiment indescriptible chez le jeune homme, lui ne l'avait pas oublié, mais toute la difficulté se trouvait là, il l'avait quitté, alors il ne pouvait se permettre de l'en blâmer. « Moi aussi, je suis très content de te revoir, tu sais, je enfin...tu m'as manqué » Peut-être que d'une certaine façon, Jeremy cherchait à pousser Grace dans ses derniers retranchements, c'était la vérité, elle lui avait manqué, mais il souhaitait inconsciemment qu'elle s'énerve, qu'elle lui hurle dessus au beau milieu du magasin que ce n'était qu'un pauvre con, il avait besoin qu'elle lui dise qu'elle lui en avait voulu et que c'était toujours le cas. « Oui, ça va très bien merci et toi ? » Il aurait eu envie de hurler qu'il n'allait pas bien, que rien n'allait, qu'il n'était qu'un pauvre drogué aux anti-douleurs et qu'il l'aimait encore, en disant cela il aurait joué au pauvre petit égoïste et ses sentiments étaient confus. Mais il avait menti, une nouvelle fois, il mentait très mal, contrairement à Grace, alors masquant sa gêne, il avait retourné la question à la jeune femme espèrant qu'elle aurait une réponse plus constructive pour qu'ils puissent rester encore quelques temps à discuter, parce qu'il n'avait aucune envie que ce moment s'achève. Jetant un coup d'oeil au sachet de farine spéciale gâteaux qu'elle tenait dans la main, il eu un petit sourire discret, Grace n'avait jamais été des plus douées concernant la fabrication d'un gâteau. « Tu t'es mis aux gâteaux ? » Une question innocente, mais si elle lui disait la vérité sur le gâteau en question, Jeremy regretterait d'avoir posé cette question, parce qu'elle le conduirait vers la vérité, parce que six ans étaient passés et que Grace n'avait pas attendu son retour.
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Grace C. Collins

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MessageSujet: Re: « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace   « Le temps passe, certes ; c'est une des lois de la vie, cruelle et implacable » ► Grace EmptyDim 27 Mar - 19:31

En championnat du monde des faux-semblants, Grace et Jeremy n’auraient pas déparé en finale. L’un prétendant d’un côté qu’il allait à merveille, et l’autre faisant comme si elle s’en fichait. Je m’en fiche, chantonnait une petite rengaine dans la tête de la jeune femme. Je m’en fiche, je m’en fiche, meurs donc si ça t’amuses, de toute façon, c’est pour ça que tu es parti, non ?
En même temps, elle ressentait comme l’irrépressible envie de le serrer dans ses bras, de faire disparaître de son regard cette angoisse qu’elle devinait, et de lui chuchoter que tout irait bien. En cet instant, le cerveau de Grace examinait toutes les possibilités, et balançait entre deux idées majeures : l’une ferait comme si de rien n’était, continuerait le cours tranquille de sa vie et se montrerait une amie attentionnée avec Jeremy. Sauf qu’elle le savait, ça ne fonctionnerait pas ; elle lui en voulait encore trop.
La jeune femme était partie pour continuer sur cette lignée. Soyons amis, plaisantons l’air de rien, éloignons-nous et fiche le camp de ma vie si parfaite, espèce de faux-jeton. Sauf qu’à l’instant où il prononça les mots fatidiques, « tu m’as manqué », tous ses plans volèrent en éclats, et elle failli l’étrangler sur place.

Grace n’était pas une grande fan des scènes en public. Elle avait même horreur de ça, ayant été éduquée à bien se tenir. Aussi, quand elle prit la parole, ses paroles étaient plus basses qu’à la normale, et elle chuchotait presque de rage, alors que les larmes menaçaient de remonter à la surface. Sérieusement ? Elle lui avait manqué ?
Alors qu’il continuait sur sa lancée, demandant dans une posture innocente si elle s’était mise aux gâteaux, la jeune femme restait estomaquée, six ans de hurlements refoulés revenant la frapper à la figure d’un coup.
Oui, elle s’était mise aux gâteaux, et elle avait quelqu’un à qui faire des gâteaux, et on l’attendait, et on l’aimait, et sa vie était parfaite. Pourquoi, alors, avait-elle autant envie de lui lancer son paquet de farine en pleine tête et de partir, pour conduire jusqu’à ce qu’elle ne reconnaisse plus rien ?
Elle l’arrêta d’un ton furieux, toujours en chuchotant.

« Menteur. »

Sa respiration était hachée, et si elle ne s’en rendait pas compte, la ménagère qui les observait derrière son caddie voyait bien, elle, les larmes perler dans les yeux de la jeune femme.

« Tu n’es qu’un menteur, Jeremy. Tu ne vas pas bien et je ne t’ai pas manqué, et même après tout ce temps, tu continues de mentir. Je te déteste. »

Ca y est, elle l’avait dit. Elle avait envie de lui en jeter encore plus à la figure. Comment osait-il revenir et la narguer, encore, et venir ficher le souk dans sa vie ? Elle avait mis tellement de temps à la reconstruire, à se reconstruire, et il croyait qu’il lui suffirait d’un sourire, d’une béquille et d’un de ses regards de travers pour qu’elle ait à nouveau envie de se jeter à son cou. C’était le cas, notez, mais l’être humain est doté d’un système d’anti-destruction assez efficace ; au final, Grace était plus prête de prendre le premier avion pour le Guatemala et de tout envoyer valser plutôt que se jeter à son cou.

Elle n’en revenait pas, dans son incohérence, d’avoir encore aussi mal. Elle avait pourtant cru qu’elle s’en était débarrassée, que son ressentiment avait disparu. Elle avait écrit des milliards de lettres d’insulte qu’elle avait déchirées avant de les envoyer, elle avait tellement réfléchi à ce moment, et maintenant qu’il était là, elle n’avait plus qu’une envie, prendre ses jambes à son cou.
Ses jambes tremblaient. Si jamais Zach était passé par là, elle aurait bien eu du mal à justifier son état d’énervement. De la même façon qu’elle ne pensait même pas à parler de Zach à Jeremy, elle avait soigneusement évité de lui mentionné sa désastreuse aventure avec le rejeton des Walker et ce qui s’en était ensuivit.
Elle dévisagea Jeremy, le cœur au bord des lèvres. Dis quelque chose, je t’en supplie, songea-t-elle. Ne me regarde pas comme si tu étais désolé, ne renonce pas et ne tourne pas les talons en me laissant là.
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