Je n'aime pas parler de moi, donc on va aller à l'essentiel vue que, apparemment, il faut passer par là. Je me nomme Indiana Katniss Megara Bones Linton, mais la plupart des gens m'appelle simplement Indie. J'ai en ce moment même 21 ans, 3 mois, 2 heures et 58 secondes. A l'essentiel avions-nous dit ? D'accord, je passe les détails insignifiants dans ce cas. Sachez tout de même que je suis née le 1 avril 1989, dans la maternité de santa-Barbara. J'y ai d'ailleurs toujours vécut, et même si j'aime voir du pays, j'y resterai probablement. Je suis de nationalité Américaine, bien que mon grand-père paternel était irlandais. J'ai, au jour d'aujourd'hui, une grande sœur, deux demi-frère plus jeune. Oui, ma famille est assez complexe. Et pour tout vous dire, cela ne m'étonnerai pas que mon père m'ait caché un ou deux de mes demi-frère et/ou sœur, puisque nos seul rapport se résume à une carte pré-imprimé tous les ans à Noël. J'ai l'honneur de vous annoncer que je suis bisexuelle, bien que j'envisage mon avenir -encore lointain dois-je dire- avec un beau mâle, je ne crache pas sur des aventures féminines. J'ai arrêté de compter mes conquêtes à l'âge de 16 ans si je me rappelle, car passé la barre des 30, je m'y perdais un peu. Je suis actuellement célibataire, et j'enchaine les partenaires pour me faire oublier que j'ai commis une grosse connerie. Car oui, malgré le fait que je crache sur tout ce qui est cul-cul, je me retrouve dans une situation digne des plus grand navet. Parallèlement à mes manifestation avec Lou, ma meilleure amie, et mes sorties nocturnes, j'étudie pour devenir médecin légiste. Appétissant, n'est-ce pas ? Pour finir, je vous avouerai que je fais parti du groupe Famille déchirée.

Qui suis-je ? *petit voix intriguante* Moi c'est HELLO WISCONSIN, Léa pour les intimes et j'ai 15 printemps. J'habite près de Paris dans le 92, je vois même la Tour Eiffel de mon balcon. Je suis tombée amoureuse de ce forum, alors j'ai regardé les scénarios, et puis je suis tombé encore plus amoureuse du scénario de Lou, alors j'ai craquée et me suis inscrite pour tenter le rôle. Comme je vous le disais, j'ai eu un gros coup de coeur pour le forum, le contexte est énorme, et puis Brothers & Sisters quoi ! Sinon, que vous dire d'autre, humm ... Je suis une grande fan de rock, et je ne pourrai pas vivre sans musique sans me suicidée. J'adore les séries télé, en ce moment je suis en plein dans HIMYM, bien je me re-re-re-re-regarde encore et toujours la première génération de Skins. Humm, je déteste me levé tôt et je suis accro au Yop framboise. Je suis folle. Et mon frère s'appelle Dimitri. Oui, frère, chien, chien, frère, où est la différence *out* Le code du règlement est Validé par Julia.

❝ Into the fire ❞

On parle souvent de familles brisées, de tension familiale ou bien de divorce compliqué. Ma famille, c'est le mix des trois, un parfait mélange qui donne une un tout parfaitement chaotique. Cette soi-disant "famille" serait digne des plus grands films glauque et triste, ces films où le héros meurt à la fin. Mais commençons par le commencement.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, tous étaient bien partis. J'étais née, il y vingt et un ans de ça, dans une petite chambre de la maternité de Santa Barbara. Je ne vous dirai pas que je me rappelle que c'était une jeudi matin pluvieux du mois d'avril, ça serait vous mentir. Car je ne m'en rappelle pas, comme n'importe qui ici. Ceux qui vous racontent ça sont de gros mythomanes. Bref, c'était donc un premier avril, jour des farces et des plaisanteries de mauvais goûts. C'est sûrement pour cela qu'aujourd'hui, je suis une bouffonne pure et dure, avec un humour carrément pitoyable selon Lou. Mais passons. A ce moment là, ma vie avait tout pour être parfaite. Mon père et ma mère s'aimait encore, et lui n'avait pas besoin d'aller voir ailleurs. Ma grande sœur me traitait comme une poupée et je rencontrais pour la première ce qui est devenue mon problème numéro un en ce moment. Ce petit garçon d'à peine 1 jour de plus que moi, était le fils de la voisine de chambre de maman. Elles devinrent par la suite très amies, et c'est comme cela qu'avec Charlie nous sommes devenue amis. Cette chambre, c'était réellement le paradis à vrai dire. Je grandis ensuite comme toute petite fille normale à Santa Barbara. La chaleur ne me gênait plus, et ma peau avait pris cette couleur dorée qui ne me quitterait plus. A l'époque, j'étais même plutôt bonne à l'école. Je m'entendais bien avec ma sœur, elle me couvait, mais sans trop abuser. Ma mère était une femme au foyer accomplie et heureuse, qui faisait même des tartes. Mon père était un comptable assez populaire dans Santa Barbara, et nous vivions comme une famille tout a fait normal. Jusqu'ici, tout est rose bonbon, et semble top moumoute. Mais attendez de voir la suite avant de vous moquez.
J'avais onze je crois quand ça à commencé. Du jour au lendemain, tout à changer. Mon père rencontra une autre femme, et il quitta ma mère. Femme plus jeune, certes, mais à qui je ne trouva jamais aucun charme. De ce jour la, mon petit monde parfait s'écroula. A la maison, tout devint plus ou moins invivable. Ma mère tomba en dépression. Rien n'y faisait, ni les antidépresseurs, dont elle abusait, ni aucun psy. Elle passait ces journées dans son lit, le regard vide. On la voyait parfois errer dans la maison, en peignoir, faire des allers-retours de la cuisine à sa chambre. Les bouteilles d'alcool étaient éparpillées dans la chambre, accompagné de pilules de toutes les couleurs. Ma sœur quand à elle, c'était différent. Elle qui était toujours de si bonne humeur faisait tout pour le rester. A l'extérieur de la maison. En rentrant chez elle, elle laissait les sentiments l'emporter et elle était irritable au possible. Toujours à aboyer sur maman, sur moi, ou carrément sur ce qui lui tombait sous la main. Nous vivions des pensions alimentaire de notre père, suffisante à notre "survie" allons nous dire. Père qui, soit dit en passant, ne donnai plus signe de vie.
A partir de ce moment là, ma seule bouée de sauvetage fut Louise. Ma petite Lou, qui avait toujours été là pour moi à toutes les étapes de ma vie. Sans qui j'aurai sûrement sombré dans la folie, même pire. C'était chez elle que je m’échappais, quand la maison devenait insoutenable. Grâce à elle, je suis devenue quelqu'un d'indépendante, de débrouillarde et de fêtarde. Alors, cela ressemble au monde des bisounours, celui dans lequel je vivais au début de ma courte vie ? Pas vraiment, non.
Mais avec le temps, tout s'arrange dit-on. Je commence à en voir la couleur. Maman ressort, et s'est même trouvée un job de secrétaire dans un cabinet dentaire. Sa vie n'est pas une grosse partie de plaisir mais elle fait avec. Malgré tout je garde des séquelles de sa dépression. Même si je sais qu'elle était malade, je lui en veut de nous avoir laissé seul fasse au monde, du haut de nos seize et onze ans. Je n'ai plus vraiment d'affection pour elle, et je ne lui fais plus confiance. D'ailleurs, je l'appelle plus souvent par son prénom, Wanda, que ma ce trop affectif maman.
Ma sœur quand à elle s'est plus vite remise que Wanda. Très vite elle a pris les commandes. Elle faisait les courses, le ménage, la cuisine. Elle nous faisait vivre, et je l'aidai comme je pouvais. Elle s'est par la suite mise à me surprotéger. C'est encore la cas maintenant d'ailleurs, et je ne rêve que d'une chose : qu'elle me lâche la grappe une bonne fois pour toute. J'ai 21 ans, je suis adulte et je veux vivre !

❝ God save the Queen ❞

« Lou tu dors ?! » Aucune réponse. Je lui secouai énergiquement l'épaule. « LOU ! Tu dors ? » « Avant que tu me réveille, oui ! » Je gloussai, et Lou ne tarda pas à faire de même. « Qu'est ce que tu veux ? » La pénombre de la chambre Louise me rappelait de bons souvenirs. C’était mon refuge à une époque. « Tu crois que si je demain à la manif, je marche sur les mains en tenant la pancarte avec mes pieds, ça fera plus d'effet ? » Bien que j'eu avalé plusieurs cannette de bière avant de me coucher, et pris des pilules dont je ne connaissait pas même le nom, cette idée sortait tout droit de ma petite tête. « T'aura juste l'air d'une tarée, comme d'hab'. Mais tu sais marcher sur les mains toi ? » « Non, mais je peux apprendre. » Je hochai les épaules, bien qu'allongée à côté de moi, elle ne pouvait pas voir. « Je vais fumer une dernière tu viens ? » Je sortit du lit et attrapai mon paquet et mon briquet, puis ouvris la fenêtre qui donnait sur le balcon. J'étais en sous vêtements, mais peut m'importait ; il était 4 heures du matin, et plus personne de passait dans la rue à cette heure là.

❝ Wonderwall ❞

« Salut, Charlie. J'peux jouer » Je m'approchai de Charlie en lorgnant sur ses voitures miniatures. Le garçon sourit. « Si tu veux ! Je garde la rouge et la jaune. » « Ok, mais je garde la bleu ! », répondis-je en chopant les trois quart de ses voitures.

Les années passèrent mais ne changèrent rien à notre amitié. On s'est connu à la maternité. Cela peut paraître débile, complètement irréelle et absolument cul-cul, une histoire pareille. Nos mères partageaient la même chambre lors de leur accouchement. Elles devinrent amies par la suite, et se voyaient souvent au bac à sable quand on était petit. Et puis naturellement on se lia d'amitié, et rien ne la brisa, ni le temps, ni mon désastre familiale. La mère de Charlie était même la seule à venir rendre visite à Wanda lors de sa dépression.

« Charlie ? » « Hum hum ... » « Ça te dis on couche ensemble ?» Il ne percuta pas. Plongé dans sa revue pornographique, il ne leva même pas les yeux. « C'est pas la raison pour laquelle t'es ici ? J'veux dire tu dors souvent à la maison et ... » Avant qu'il est put finir sa phrase, il comprit le réel sens de ma question. « Par coucher, tu veux dire coucher coucher ... ? » « Tu sais bien abruti !» Et c'est ce soir là qu'on coucha ensemble pour la première et seule fois. On s'était juré que c'était pour le fun, que ça changerait rien. C'était sans compter que j'éprouve des sentiments pour lui. Chose qui m'était irréel à ce moment là, n'étant jamais tombé amoureuse de qui que ce soit. Maintenant, je me retrouve comme une conne, gênée devant mon meilleur ami qui comptait bien plus maintenant à mes yeux. Mais je ne lui dirai jamais. Pourquoi ? Officiellement, pour ne pas briser notre amitié. Officieusement, car j'ai peur de connaitre la vérité, si ces sentiments sont réciproque ou pas.