Jeremy, prénom choisit par ma mère, rien de très difficile, il est banal et passe partout, je n'en posséde qu'un seul, ce qui me convient parfaitement. Walker, patronyme hérité de mon père, plutôt répandu en Californie et dont je suis fier, même si j'ai vite compris que sa vie entière était basée sur un mensonge, le mensonge d'une vie, qui je le croit l'aura rendu heureux jusqu'à la fin, cependant il nous aura menti et à chacun de nous, menant une triple vie, sans ce soucier de ce que l'on pourrait ressentir lorsqu'on l'apprendrait. Je suis né le 6 janvier à Santa Barbara, en Californie, ville que je ne quitterais jamais, je le crois, parce que c'est la ville dans laquelle j'ai passé une grande partie de ma vie en compagnie de mes frères et soeur, ma famille, très importante pour moi, y réside aussi, alors c'est le cas, cette ville je ne la quitterais pas, même après ce que j'ai appris sur mon père. Quant à moi, pour réussir ma vie, j'ai choisi l'Irak, certes, c'est étrange, mais j'avais besoin de cela pour lui donner un sens, ma vocation elle est là, apporter mon aide à ceux étant dans le besoin. Parce que si l'on y réfléchit bien, j'ai toujours eu un besoin inexplicable de faire rire et de rendre heureux chaque personne comptant un minimum pour moi, alors l'armée était le meilleur moyen pour moi de juxtaposer ma vie avec celle d'autrui. Même les moins égoïstes d'entre vous diront que c'est bête et bien triste de vivre pour le bonheur des autres, personnellement c'est ce qui fait mon ravissement. Cependant, l'Irak, c'était dur, même en tant que médecin, la vie là-bas n'a rien à voir avec le petit confort que l'on peut se créer, nous petits américains vivant dans une banlieue tranquille et sans histoire, là-bas règne l'horreur, un sentiment dont on ne se remet jamais vraiment. Voilà, ça fait douze jours que je suis revenu, douze jours, que j'ai rejoint ce confort que m'offrait la maison familiale, juste avant que je parte, il y-a six ans. A prèsent, je me déplace avec des béquilles parce que là-bas, j'ai été blésé lorsque la tente dans laquelle j'exerçais mon métier de médecin, a été prise d'assaut par des troupes ennemies, mes coéquipiers sont morts, tandis que moi je m'en suis sorti avec deux balles dans la jambe droite et une légère paralysie dans celle-ci. Il n'y a rien de pire que de survivre alors que tout vos amis, vos frères d'armes sont morts et de n'avoir rien pu faire, parce que une fois de plus vous étiez impuissant. Alors cette douleur incéssante dans ma jambe, me rappelle chaque jour un peu plus, qu'eux aussi avaient une vie, une famille, des amis qui eux aussi, même s'ils n'étaient pas présent le jour de la mort garderons le souvenirs d'hommes qu'ils aimaient et qui sont morts pour leur pays. Bon, je m'égare un peu là, mais c'est une partie de ma vie très importante à mes yeux. J'ai toujours été d'une grande anxiété, toujours inquiet pour rien, il peut m'arriver d'appeler dix fois dans la journée mes frères et soeurs ainsi que ma mère pour savoir s'il ne leur est rien arrivé, nous sommes des accrocs du téléphone portable. Je crois que je ne ressemble pas réellement à mon père, certes, nous avions quelques points communs, mais ça s'arrête là. Alors à vingt-trois ans, des projets, je n'en ai pas, je vis au jour le jour et me laisse porter par cette vague déferlante qu'est la vie, saisissant tout ce qu'il met possible de prendre.

Toutes les guerres sont livrées par des enfants, ne sachant pas réellement ce que c'est, ce que cela implique de s'engager dans l'armée et de participer à une guerre dont on connait seulement ce que les chaînes informatives souhaitent nous divulguer, alors au final on ne sait rien, simplement que c'est destructeur et que l'on en revient rarement. On l'apprend à nos dépends, parce qu'on nous prépare physiquement, mais pas moralement, certains deviennent fous en revenant, d'autres meurent au combat et d'autres reviennent sans séquelles physiques, cependant on change, la mort de nos amis nous fait mûrir, l'absence et les sacrifices qu'ils ont fait pour vous, restent à jamais graver dans votre esprit, parce que le sacrifice de sa propre vie, pour sauver celle de son camarade d'armes, c'est la plus belle preuve d'humanité et il y-a toujours quelque chose pour vous le rappeller. La plupart de ces hommes, reviennent totalement débousollés et même les meilleurs psychanalystes du pays ne pourraient vous aidez à surmonter cela, parce qu'eux n'y étaient pas. Lorsque Jeremy, s'est engagé, il y-a six ans, il n'avait jamais imaginé une seule seconde ce qu'il allait subir quotidiennement, même en tant que médecin, tous ces sentiments douloureux il les as ressentit, la perte de ses coéquipiers aussi, ainsi que les séquelles physiques et morales. Cependant, son choix il ne l'a jamais regretté, il souhaitait sauver des vies, c'est ce qu'il à fait, mais peut-être idéalisait-il la chose, parce que même si des hommes, il en a sauvé, ils ne seraient plus jamais les mêmes, en dehors des jambes ou des bras qu'ils ont perdu, au combat il on perdu pire qu'une partie physique, c'est une partie d'eux mêmes qu'ils ont égarés et ils ne la retrouverait jamais. Revenu il y-a douze jours, Jeremy à une beaucoup de mal à revenir à la réalité, la réalité de la vie tranquille et banlieusarde d'un américain comme les autres, sans histoire, avec ses soucis aussi minimes soient-ils. Lors de son retour en terre américaine, à l'aéroport de Santa Barbara, Jeremy a été accueillit par sa famille entière, même Lauren ayant des journées de politicienne extrêmement chargés, était venue l'accueillir. La joie dans les yeux de Jeremy était indescriptible, en effet cela faisait six ans qu'ils ne s'étaient pas vu en chair et en os, quelques fois toutes les deux semaines, lorsqu'il était en Irak, ils avaient l'occasion de se voir par webcam qui plantait toutes les cinq minutes, mais sa famille lui avait manqué et les voir à la webcam n'avait fait que grandir ce sentiment de manque affectif. Quelques jours avant son retour à Santa Barbara, la mère de la famille Walker avait été prévenue, que son fils de vingt-trois ans ne reviendrait pas totalement entier de cette guerre. En effet quelques jours avant de prendre l'avion sa tente avait été prise d'assaut par des troupes ennemies, tuant uns à uns les coéquipiers du jeune homme, lui n'avait reçu que deux balles dans la jambe droite et une poutre en bois était tombée sur cette même jambe accentuant sa vaste douleur. Les médecins sur place, ne savaient pas réellement si cette douleur cesserait un jour, mais il fallait y croire, c'est ce qu'ils disaient, quelques jours plus tard c'est ce que dirait Jeremy à sa mère pour ne pas l'inquiéter plus qu'elle ne l'était déjà, elle avait trop souffert. Lentement, parce que ses béquilles ne lui permettaient pas d'avancer plus vite, le jeune homme s'approcha de ses frères et soeurs ainsi que de sa mère, qui le prit directement dans ses bras, quelques larmes coulant de ses yeux, Jeremy lui adressa quelques paroles rassurante, puis ce fut au tour de ses soeurs qui ne le ménagèrent pas non plus, ensuite il reçut quelques frappes fraternelles de ses deux frères. Sa famille, même s'ils ne cessaient de s'inquiéter pour lui et allait commencer à lui téléphoner très souvent comme il y-a quelques années, était plus importante que tout le reste, car sans famille la maison tombe en ruine et notre équilibre affectif est totalement détruit. Alors, ensembles ils quittèrent l'aéroport pour rejoindre la maison familiale.

Les mains tremblantes, la sueur et une douleur indescriptible. Sautant à cloche pieds dans sa chambre, Jeremy cherchait inlassablement sa petite boite blanche contenant ses anti-douleurs. Il en avait besoin, pour sa jambe, mais aussi pour calmer ses tremblements qui se faisaient de plus en plus persistants, cela avait commencé lorsqu'il en avait pris plus qu'à l'habitude. Il n'avait pas fallut plus de quelques jours pour que le jeune homme comprenne qu'il était totalement accrocs à ces médicaments qui le soulageaient, mais qui à la fois le détruisait de l'intérieur. Mais, cette dernière option il avait fini par l'oublier tellement le manque et la douleur étaient présents. Malheureusement, lorsqu'il allait mettre la main sur sa petite boite de pilule, la porte de sa chambre s'ouvrit à la volée, lui laissant simplement le temps de reposer la boite dans son tiroir de caleçons, avant de s'écraser sur le sol ne tenant plus sur son pied gauche. Sarah se tenait dans l'embrasure de la porte et ne put retenir un petit rire de franchir la limite de ses lèvres. Rapidement, elle s'approcha de son frère toujours étendu sur le sol dans une position plutôt risible, cependant, lui ne riait pas du tout et affichait une mine contrariée. Sarah tenta de l'aider, mais il la repoussa d'un geste sec de la main, surprise, elle commença : « Tu es sûr que ça va Jeremy ? Tu ne veux pas de l'aide ? » Le jeune homme n'avait en aucun cas voulu être agressif, mais le manque combiné à l'énervement qu'il ressentait, l'avaient fait réagir de façon plutôt violente il s'en rendait bien compte. Il souhaitait se débrouiller seul et ne pas avoir à demander de l'aide lorsqu'il faisait un mouvement plus difficile que les autres. Le jeune homme ne pensait qu'à une chose, prendre ses anti-douleurs qui étaient à la vu de Sarah dans ce tiroir encore ouvert et Jeremy le remarqua la jeune femme apercevant quelque chose de blanc jeta un coup d'oeil discret. Et merde ! Il espérait profondément qu'elle ne ferait pas le rapprochement entre son énervement et les fameux médicaments, sinon il allait avoir un problème. Car, il s'en doutait bien elle ne garderait pas une nouvelle aussi grave, pour elle-même et la ferait partager à l'un de ses frères ou soeurs ce qu'elle avait appris pour prendre une décision concernant le cas de Jeremy. Parce que dans la famille Walker, on prenait souvent des décisions et les nouvelles circulaient vite, grâce aux téléphones portables qu'ils aimaient tant. « Excuse-moi, je dois y parvenir seul, tu sais...» Alors, lentement Jeremy se releva en s'accrochant fébrilement à son armoire, lorsqu'il fut debout sur une jambe, il se saisit de ses béquilles et pu détendre sa jambe droite, endolorie. « Je comprend, excuse moi aussi. C'était simplement pour te prévenir que le diner était prêt et range ta chambre Jeremy, c'est déguelasse ici ! » Ajouta-elle dans un sourire amusé. Jeremy, lui adressa à son tour un sourire honnête et continua à la suite de sa soeur : « D'accord, je vous rejoint dans deux minutes » Sarah, quitta donc la chambre de son frère en jetant un dernier regard en direction du tiroir où elle avait aperçu la boite de médicaments, un léger doute s'installant dans son esprit.

« Ecoute, Taylor c'est fini, je suis désolé » Une jeune femme brune, regardait Jeremy le visage décomposé la douleur qu'elle ressentait à l'instant même. Cependant, aucun larmes ne franchissaient la limite de ses yeux. Voilà maintenant, un an qu'ils étaient ensemble, ils avaient commencé par se détester et les sentiments universel qu'est l'amour avait fini par les toucher de plein fouet. Un an d'amour et c'était fini ? Oui, Jeremy n'avait pu trouver d'autres solution que de tout stopper, quelques jours avant son départ en Irak, il aimait Taylor c'était certain, mais il doutait fortement que leur relation dure au-delà de cette petite banlieue et il ne pouvait lui imposer des années d'attentes et de peur, se demandant s'il allait revenir vivant ou non, alors c'était la bonne décision, Jeremy le croyait. « A quoi tu joue Jeremy ? Qu'est-ce qui t'arrive bon sang ?! » La colère que ressentait à présent la jeune femme, était liée au chagrin qui l'envahissait peu à peu. Cette relation qu'ils avaient mis tant de temps à construire était en quelques mots réduits à néant, une fois de plus Jeremy avait tout gâché, en dragueur invétérer, Taylor avait mis du temps à lui accorder sa confiance, il lui avait prouvé qu'il l'aimait durant des mois entiers pour lui montrer qu'il était digne de confiance. A quoi cela avait-il servit si à présent il oubliait tout ce qu'ils avaient vécu et qu'il la quittait comme ça, sans explication. Mais ce dont Taylor ne se doutait pas c'était que Jeremy ressentait la même chose, il l'abandonnait au profit de vies qui avaient besoin de lui et il avait peur qu'elle ne comprenne pas, qu'elle pense qu'il ne l'aimait pas assez pour rester auprès d'elle plutôt que de partir à l'autre bout du monde. Sauf que Taylor était une personne tolérante et patiente, elle aurait comprit et l'aurait surement attendu, mais Jeremy n'avait pu le croire. Il s'était engagé dans l'armée alors c'était son devoir, il devait y aller, c'était ainsi et leur relation se terminait à présent, sans explications. Lentement, Jeremy s'approcha de la jeune femme tentant de la prendre une dernière fois dans ses bras, il avait besoin de la sentir près de lui, mais elle le repoussa d'un geste vif et violent, le regard emplit de colère. »« Finalement, j'avais raison, tu n'es pas digne de confiance Jeremy ! » Elle tourna les talons et s'éloigna dans les ruelles de cette banlieue tranquille, Jeremy quant à lui la suivit du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse de son champ de vision. Plus tard, Taylor apprendrait que Jeremy ne l'avait pas trahi, qu'il était parti parce qu'on le lui avait ordonné.

Yo alors moi c'est Laura et oui je suis une fille, mais je ne vous dirais pas mon âge parce que l'on ne demande pas celui d'une dame, c'est bien connu J'ai connu le forum sur bazzart et en adepte de la série Brothers&Sisters je n'ai pas pu m'interdire de m'inscrire, après réflexion bien sûr, d'autant plus que le personnage de Jeremy me faisait de l'oeil depuis un moment (: Le forum ainsi que le design sont juste Le gif vient de tumblr et la bannière est de Sparkling Sky. Et le petit code : Deux demi-frères ça a jamais fais un frère.