Raphael James McGregor, mon cœur s’emballe rien qu’à prononcer son prénom. Je me sens rougir de honte et de plaisir tandis que son patronyme effleure mes lèvres. Pauvre sotte amoureuse que je suis, un soupire s’échappe à nouveau de mes lèvres, d’impuissance cette fois ci. La vie n’est qu’un jeu hasardeux et je ne suis pas venu au monde avec les bonnes cartes. Il est tout le contraire de moi, certain le trouve arrogant et bien trop sûr de lui pour ces vingt-cinq années d’existence, moi je le sais hésitant et fier. Son masque de suffisance n’a aucun secret pour moi, sa beauté ténébreuse et ses regards de braise en font chavirer plus d’une, mais personne ne connait réellement les secrets de son coeur. Tu ne le connais pas comme moi, écoute son histoire, entend son cœur fêler qui lutte depuis des lustres et alors peut être apercevras-tu l’ombre de celui qui fait chavirer mon cœur. Je t’en prie ne t’arrête pas ses sourires méprisants, à sa froideur apparente, regarde au-delà de la montagne de dollar sur laquelle il est perché, n’accorde aucune importance à son célibat vénéré, n’accorde aucune crédit aux mots dures qui sortent de sa bouche. N’écoute que son cœur ! Tu entends ? Non, bien sûr que non, laisse-moi te raconter ce qu’il dit, il te raconte une histoire, son histoire !! Il était une fois, dans une famille unie ...

La nuit était tombé depuis de nombreuses heures lorsque la douleur la réveilla, intense, tortueuse, elle progressait dans son système comme un poison qui infectait qu’une de ces terminaisons nerveuses. Elle hurla, la souffrance qui la terrassait n’avait pas d’égale, jamais jusqu’alors elle ne s’était sentis aussi mal de tout sa vie. Au dehors, des milliers de flocons tombaient doucement sur le sol, tel un ballait enchantée les doux morceaux de neige virevoltait dans les airs, inconscient de la vie de ces pauvres humains sur qui ils tombaient. Un cri déchira le silence, la jeune femme laissa ces larmes couler allégrement sur son visage enfantin, était-ce là le plus grand des bonheurs ? Se demanda-t-elle horrifier tandis qu’une vague de souffrance étendait ces tentacules sur son corps martyrisée. Elle observa derrière la porte vitrée son mari qui vociférait dans son téléphone, et à nouveau elle eut envie de pleurer. Qu’avait-elle fait de sa vie ? Epousée, et enfanté par un homme qui ne l’aimait pas, elle n’était que l’accomplissement d’une fusion entre son aristocratique famille et son riche époux. Ses pauvres mains tremblantes se posèrent sur son ventre, la peau était si tendu qu’elle paraissait sur le point de craquée. Son bébé. Elle sentit le léger coup qu’il frappa contre la paume chaude de sa main et un sourire idiot vain naitre sur ces lèvres en dépits de la douleur. Son bébé serai parfait, un petit être si minuscule lui apportait déjà tant de bonheur qu’elle en avait le souffle coupée, elle occulta de son esprit son mariage raté et les espérances de sa propre famille, elle n’avait que dix neuf ans et elle ne songeait déjà plus qu’à eux : elle et son bébé. Les heures qui suivirent furent sans conteste les plus douloureuse de son existence, mais Julia McGregor sera les dents et les supporta du mieux qu’elle put, dans son esprit elle ne songeait a son bébé, son merveilleux fils qui allait venir illuminée son existence. Cet enfant était tout sa vie, il était le symbole d'une nouvelle existence. Raphael James McGregor était né.

« Raphael, mon ange, avait-t-elle murmuré de sa voix si douce. Tu sais que je t’aimerai toujours, n’est-ce pas ? Peu importe l’endroit où je suis, je ne cesserai jamais de veiller sur toi. »

J’aurai certainement dut le sentir, mais je n’étais qu’un gosse. La vie n’avait jamais eu un gout agréable dans ma bouche, tout était toujours trop acide. Le son de son rire était trop grave, la douceur de ses baiser bien trop sucré, le murmure de ses « je t’aime » trop criant. J’étais un éternel insatisfait, je me complaisais dans ma vie imparfaite. Je souriais lorsque l’on me le demandait, je mentais lorsque c’était nécessaire, je me pliais au règle de cette vie sans mot dire. Et puis, brusquement, tout avait basculé. Envolé l’innocence de mes jours ternes, en quelques heures à peine tout était fini. Je voyais son corps meurtris et sanguinolent dans mon esprit, cette eau rougeâtre qui baignait son corps … Cette silhouette que j’avais tant aimée, cette peau lacérée que j'avais tant aimé … Cette femme qui m’avait donnée la vie. Lumière de mon âme devenu trop noir dans un monde trop sombre sans sa présence à mes côtés, je m’égarais sans trop y croire. Je n’avais que douze ans et mon monde s’écroulais.

« Raph’ tu joues avec moi ? » Sa voix s’était élevée, douce et suppliante. Du haut de mes treize ans, je l’avais jaugée, était-elle sotte ? Non, bien sûr qu’il n’avait aucune envie de jouer avec elle. Six' n’avait que sept ans ; à peine plus qu’un bébé, elle semblait si fragile qu’il risquait à la casser rien qu’à demeurer auprès d’elle. Et pourtant je mourrai d'envie d’attraper sa petite main dans la mienne et de l'entendre rire. Elle était belle, de cette beauté qui enivre et captive ; elle n’avait que sept ans et déjà elle m’avait capturé le cœur. Sixtine. Rien que pensé a son nom je me sentais envahis d’un flot incongrus d’amour ; elle n’était a l’époque de la petite fille d’en face. Je la regardais grandir de loin, m’abreuvant de ses sourires enfantins. J’étais perdu, je n’avais que treize ans et déjà je me savais liée à cette fille a jamais. « Non, je veux pas », ai pourtant répliqué sèchement. Durant des années, j’ai fuis cet amour, je m’exilais de Santa B., m’enfermant dans des études dépourvu d’intérêt, ne songeant qu’à elle. Et malgré mes efforts et ces corps féminins dénudé qui jalonnait ma vie, rien n’était comparable aux sourires de Sixtine, a ces rires moqueurs, à sa voix douce qui prononçait mon prénom. Réalisée ma dépendance a cette adolescente était un acte bien trop courageux pour moi, lâche dans mes émotions, je préférais me cachée sous une indifférence freinte. M'enfouir dans des corps sans substance, priver de pauvres jeunes filles invisible de leur croyance en l'amour plutôt que salir ma tendre Sixtine. Je n'étais pas fait pour l'amour, et la tendre détentrice de mon coeur ignorait que je n'étais que l'humble serviteur de son bonheur. Rester loin d'elle était la meilleure chose a faire.


Au cœur de la nuit, allongé dans cet hôtel sans charme je restai les yeux grands ouverts. Cinquante quatre heures s’étaient écoulée. Cinquante quatre minables heures. Je fermais les yeux et exhalait un soupire. Quelques heures à peine s’étaient écoulées depuis que j’avais reçu ce coup de téléphone, et je volais déjà à son secours. Pourquoi étais je ici ? Où était donc passé ma promesse de me tenir loin d'elle ? De ne jamais revenir a Santa Barbara ? Ou était ma volonté si farouche que l'on m'enviait ? Faible homme épris d'un fantôme de son passé, me redressant brusquement, j'éteignais la lumière et me laissait engloutir par l'obscurité. Mon téléphone sonna faiblement dans ma poche, avant que je ne décroche sans même prendre la peine de voir l'identité de l’appelant. « Raphael, chuchota-t-elle la voix pleine de larme. Tu es la ? » Ma gorge se serra brusquement en entendant sa voix pour la première fois depuis des années, je souffrais d’un mal inconnu, conséquence direct d’un amour trop grand, j’agonisais. « Je suis là Six’. Je suis là. »

Si j’avais pu choisir mon prénom j’aurai certainement pris Gabrielle, a défaut de m’avoir demandé mon avis mes parents ont choisis Manon, banale et passe partout, il a plus de défaut que de qualité mais au bout de dix-sept ans on fini par s’y fait (: C’est bien sur la publicité de Bazzart qui m’a attirée dans cette communauté déganté, je suis d'ailleurs boston sur ce forum ci. Et pour conclure mon allocution –powa comment je parles comme une ouf la (a), bref- LONGUE VIE A B&S & puis ok by stace et les crédits de mes images, ici la bannière est de miss v & les gif de tumblr.