Et bien je j'appelle Samaël McCallister, et pour tout dire je ne suis pas du tout fière de ce nom. Samaël ? Franchement, vous avez vu pire ? Pas moi. Et puis, cette famille, les McCallister, heureusement qu'il y a mes sœurs et mon frère parce que je vous le dit, avec un père alcoolo et une véritable peste comme mère, on va pas loin. Et puis après on s'étonne de mon évolution. Bref. J'ai actuellement dix-neuf ans et je suis toujours au lycée. Et oui, quand on a redoublé trois fois, c'est ce qu'il nous arrive. Enfin bon, il faut dire que je n'ai rien foutu donc dans un sens je le mérite. Mais, autant se l'avouer, après le lycée, j'arrête mes études. Voir la gueule des profs tous les jours, c'est barbant. Je suis nulle et je l'assume. Ce que je préfère c'est me poser, avec quelques potes, dehors tout en fumant quelques joins. C'est ma petite routine en fait. Ah & oui ! Je ne vous ait pas encore parlé de ma mère. J'ai beaucoup de choses à dire à son sujet. Enfin, non ; en fait, ça tient en quelques mots : peste, raconte que des mensonges, attirée par l'argent, égoïste, jamais là, et j'en passe. Et vous ne savez pas la nouvelle ?! Elle vient de m'apprendre que je suis une demi Walker. Non mais j'hallucine. Au bout de dix-neuf ans, elle m'annonce ça comme ça. Le pire dans tout ça c'est qu'elle a trompé mon père pendant plus de vingt ans. Je vous le dit, il a bien fait de se tirer ! & elle n'a pas choisi la meilleure famille. Non, les Walker, pour me faire chier encore plus. Ce sont que des fous dans cette famille ; c'est simple, à l'exception de Jeremy, je les hais tous.

« J'en ai marre de tes délires à la con, fiches-moi la paix une bonne fois pour toute ! » Je claquais la porte de ma chambre, montrant l'énergie débordante qui était en moi. Je ne la supportais plus. C'était la fois de trop. Enfin, comme toutes les autres disputes. « Ne me parles pas sur ce ton Samaël ! Je suis ta mère. » Comment osait-elle insister et entrer dans ma chambre ? Je la détestais. Toujours sur mon dos quand il ne fallait pas. Et pourtant elle n'était pratiquement pas là. Mais je vous le dis : dès qu'elle mettait un pied à la maison, ça partait en vrille. Rien que son visage m'insupportai. Et puis elle avait le don pour avoir toujours quelque chose à me reprocher. Le directeur du lycée l'avait appelée alors qu'elle était en pleine réunion pour prévenir que je n'étais pas allée en cours, je mettais le son de la télé trop fort, je ne lui disais jamais bonjour, bref, je ne vais pas faire un dessin. Alors assise sur mon lit, je me levais violemment à la suite de sa phrase. Ma mère ! Comment pouvait-elle employer un mot aussi fort en parlant d'elle ? Je m'approchais de son visage, le pointant avec mon doigt.« Ma mère ? Ah bon ? Je n'en ai pas l'impression ! Tu n'es qu'une salo**, attirée par l'argent et jamais là pour tes enfants. C'est sur, tu passes ton temps au boulot avec les Walker. Si tu aimes autant cette famille que ça, tu n'as qu'à en faire partie, ne t'inquiètes pas pour nous, on s'en sortira très bien ! » Je marchais désormais dans la totalité de ma chambre : je faisais les cents pas. Je sentais que la colère montait de plus en plus et j'avais du mal à me contrôler. Si elle continuait comme ça, ça allait partir. D'un coup, je voyais son visage se renfermer, comme si elle n'aimait pas que j'aborde ce sujet : les Walker. Je savais qu'elle ne les aimait pas et pourtant elle s'obstinait à rester travailler avec eux, pour l'argent. « Ne parles pas de ça. » Sujet qui fâche ? « Et pourquoi ? Je n'ai peut-être pas le droit de dire que ce sont des fous, de véritables conna***, des gens qui ne méritent pas d'être au monde ? » « Non, tu n'as pas le droit. Après tout, tu es une demi Walker. » Je n'arrivais pas à y croire. Je ne comprenais rien à ce qu'elle me disait, les mots n'arrivaient pas à atteindre mon cerveau -déjà bien endommagé par la quantité de joins et d'alcool que j'agglutinais le long de la journée-. « Tu deviens folle ou quoi ? Pourquoi tu me dis ça ? Je suis autant une McCallister que Louise, Noah ou encore Temperance. » « Non, désolée de te l'apprendre mais tu es une Walker ma chère et tendre fille. Finalement, la description que tu as faite d'eux s'accorde bien. Tu rentres tout à fait dans les critères. » La gifle était partie toute seule. Entendre cette phrase pitoyable, vraiment méchante, je ne pouvais plus me contrôler. Comment pouvais-je être une demi Walker ? Pourquoi me l'annonçait-elle maintenant ? M'avait-elle alors menti durant toutes ces années ? Toutes les réponses à ces questions étaient floues dans mon esprit. J'aurais pu lui demander tout ça mais je n'avais plus envie de l'écouter parler, s'en était trop. Je voulais qu'elle parte, et ce, le plus vite possible avant que je ne commette un meurtre. « Espèce de garce ! Dégages ! Je veux plus te voir, d'accord ? »


« Voilà ce que t'as fait Jonathan. » avais-je alors dit à mon petit-ami -qui était en fait marié-. Il le pris alors dans les mains, sans savoir vraiment quoi en penser. « C'est...c'est pas possible ! Mais on avait pourtant...» Sans même attendre la fin de sa phrase, je le devançai. « ...pris nos précautions, je le sais. Mais qu'est-ce que tu veux ? Je suis enceinte de toi, voilà tout. » Oui, ce n'était pas terrible comme tournure, mais c'était le résultat de nos ébats, rien de plus. On n'avait pas pris nos précautions, et voilà ce qui était arrivé. Personne n'y pouvait rien. « Et tu me dis ça comme ça ?! » Il se mit alors la main au visage, l'air désemparé tandis que moi, sereine et détachée, étais assise sur le lit. Il devait surement penser à sa femme, à ce qu'il allait lui dire ou s'il fallait qu'il lui dise justement. « C'est une façon comme une autre tu sais. Mais tu n'es pas heureux d'apprendre ta paternité ? » Même moi je ne savais pas en fait. Être mère ? Je n'y avais jamais pensé et pour tout dire, ça ne me donnait pas trop envie si pour qu'au final mon gosse se retrouve aussi perdu que moi. Pour l'instant ce n'était qu'un embryon, je ne devais pas m'inquiéter. « Et bien...je...je ne sais pas. C'est...c'est...bon désolé, je dois y aller. On en reparle plus tard d'accord ? » Un beau moyen de se défiler oui ! Il devait peut-être prendre du recul par rapport à tout ça, ce que je comprenais ; mais il aurait pu faire un effort, même s'il y avait son mariage en jeu. C'est dans les moments comme ceux-là où l'on voit la différence entre les mecs biens et les salops.

Coucou la compagnie ! Je m'appelle Chloé, mais on me connait sous le pseudo some trust. J'ai seize ans dans moins d'une semaine et j'habite en région parisienne. Bref. Je tiens à dire que ce forum est une tuerie ! En plus ça tombe pile dans ma période "brothers & sisters". Oui, je connais cette série depuis peu en fait mais j'ai tout de suite accroché. D'ailleurs j'entame tout juste la saison deux ! Enfin, on s'en fou x) Hum, sinon je suis arrivée ici par Bazzart, ce forum magnifique & le code du règlement c'est : valide par irish