Matthew Noah Callen. J'ai 33 ans et je suis donc né le 2 décembre 1977 à New York si vous voulez tout savoir. Je suis à Santa Barbara depuis deux ans suite à une proposition de poste dans cet hôpital. Je suis un pur américain et même un pur New-Yorkais puisque toute ma famille venait de la ville qui ne dort jamais. D'ailleurs, on remarque bien ce détail lorsqu'on travaille en hôpital vu le peu d'heures qu'on peut dormir. Mais c'est ce que je veux et peu importe les défauts de mon boulot de chirurgien, je sauve des vies et j'en suis heureux. Bien sûr, je ne vis pas dans un monde de bisounours, je sais très bien qu'il m'arrive de perdre mes patients mais je crois que je m'y suis fait maintenant. Je suis célibataire ou plus précisément veuf et ce depuis deux ans. Je suis purement hétérosexuel et jusque là, mon nombre de conquête était plutôt important. Mais en ce moment, pour une raison qui m'échappe, je n'ai plus envie que d'une seule femme qui me résiste et je réduis donc le nombre de femmes qui passent dans mon lit. Je sais, c'est bizarre et je me surprends moi-même. Pourtant, je ne suis pas souvent surpris de grand chose. Pour moi, la routine est le plus important. Me lever, aller travailler, me crever au travail, parfois trouver une femme avec qui finir la nuit. C'est comme ça que je marche. Pas de temps pour penser, pour souffrir, juste un peu de temps pour me faire quelques amis et draguer mon interne préférée. Je n'ai pas de problème niveau argent et je n'en ai jamais eu. Je suis né dans une famille ayant assez d'argent pour subvenir à nos besoins à tous et je suis un chirurgien très bien payé. J'ai toujours eu des facilités à l'école et j'étais même le petit intello un peu (beaucoup) geek sur les bords. Mais ça n'a pas empêcher Flore de tomber amoureuse de moi. En même temps, elle était comme moi alors nous nous sommes trouvés. Et je fais partie du groupe Famille unie.

« Je suis en phase terminale. Il me reste deux semaines à vivre au maximum d'après les médecins. » Je la regarde d'un air éberlué. Je savais très bien pour son cancer du sein mais je ne pensais pas qu'elle en était si loin. « Un traitement pourrait prolonger ta vie mon amour. » Elle le savait aussi bien que moi mais je connaissais déjà sa réponse. « Je ne veux pas finir mes jours dans un hôpital, je veux profiter de ce temps avec toi pour ne rien regretter. » Elle me sourit et m'embrassa. J'avais toujours du mal à croire qu'elle allait partir. Pour moi, elle était toujours la femme de ma vie et pourtant, je n'avais que 30 ans et j'allais être veuf. Car j'étais lucide. Les miracles n'existaient pas dans la medecine. J'étais bien placé pour le savoir. « Que veux-tu faire alors ? » Quoi qu'elle désire, je n'hésiterais pas à combler ses derniers désirs. Eurk, rien que de penser ça me donnait envie de pleurer. Mais je devais être fort pour elle, pour ne pas qu'elle craque aussi. Car ces deux semaines allaient être les plus belles de sa vie. Comme on dit, ce n'est pas parce qu'on connait la fin de la musique qu'on ne doit pas en profiter. « Rien de spécial. Juste passer mes journées et mes nuits complètes avec toi, nous promener, nous amuser. Je veux que nous soyons juste heureux. » Je souris. Même au bord de la mort, elle restait raisonnable. Elle l'avait toujours été et c'est ce que j'aimais chez elle. Enfin, la première chose que j'avais aimé chez elle, c'était le fait qu'elle s'intéresse à moi. La petite nouvelle du collège, un peu geek sur les bords et ne parlant que peu anglais. J'avais appris le français pour pouvoir lui parler, l'aider et nous étions devenus amis. Bien sûr, je l'avais toujours aimé mais j'avais attendu un peu de temps avant de sortir avec elle. Cela faisait... 15 ans que nous étions ensemble, 8 que nous étions mariés et 1 que je savais pour son cancer. Nous avions tout traversé ensemble, mes absences répétées au début de ma carrière de chirurgien, la mort de notre chien, le feu dans notre premier appartement. Je me demandais comment je pourrais m'en sortir sans elle. J'avais déjà émis l'hypothèse de la suivre dans la mort et elle me l'avait interdit en me disant que Dieu me laissait la vie pour sauver des vies et que je devais en profiter.

Une semaine. Cela faisait seulement une semaine et voila que nous étions de nouveau à l'hôpital. Les médecins ne nous avaient pas menti, cette nuit pourrait être sa dernière. « Ils avaient dit deux semaines. Pourquoi ont-ils mentis ? » Elle me caressa la joue en me regardant avec ses yeux doux. « Ils avaient dit "maximum", ils n'y peuvent rien Matt. » « Je sais. Mais je voulais profiter de cette semaine, je ne veux pas que tu t'en ailles comme ça. » Je sentais que je craquais mais c'était plus fort que moi. Elle allait mourir, me quitter, me laisser seul. « Tu n'y es pour rien mon amour. Dieu a décidé de me récupérer et tu ne peux rien contre ça. » « J'aurais dû faire cancérologue au lieu de chirurgien. J'aurais tout fait pour prolonger ta vie, pour te sauver... » Les larmes avaient commencé à rouler sur mes joues et je voyais que Flore avait également les larmes aux yeux. Je me repris rapidement et essuyais mes larmes. « Tu n'aurais rien pu faire, je suis condamnée. » Les larmes tombèrent de ses yeux et je comprenais que, même si elle se montrait forte, ça lui faisait mal de partir si tôt. « Je n'aurais peut-être rien pu faire mais j'aurais essayé. Essayer de toutes les façons. Je ne t'aurais pas laissée partir ainsi. Je me sens vraiment inutile depuis que tu as ce putain de cancer. » Je sentais qu'elle ne pouvait pas comprendre ce que je lui disais. Elle ne ressentait pas ce que je ressentais. Elle n'était pas l'un des plus grands chirurgiens de NY qui n'arrivait pas à sauver sa femme. C'était frustrant de savoir que je sauvais des vies tous les jours et que je n'étais même pas capable de la sauver elle, la femme de ma vie. « Tu es loin d'être inutile, tu le sais très bien. Tu as fait de ma vie un rêve. Et jamais tu n'as été inutile. Depuis le premier, j'ai eu besoin de toi et tu as été là pour moi. » Elle pleurait à chaudes larmes maintenant et moi aussi. « Je sais bien tout ça. Mais je ne me suis jamais sentis aussi inutile qu'en ce moment. Tu vas mourir et tout ce que je peux faire, c'est justement ne rien faire et attendre. » Elle me serra dans ses bras et pleurait dans mon cou pendant que je m'asseyais près d'elle sur le lit. « Et... et... j'ai l'impression que tu m'abandonnes, que tu me laisse seul dans cette jungle et que je serais incapable de survivre sans toi. » « Chut... Tu sais très bien que je voudrais plus que tout rester avec toi, vieillir avec toi, avoir des enfants, des petits-enfants et t'aimer jusqu'à la vieillesse. Mais putain, j'ai cette saloperie de cancer et je ne serais même pas capable d'atteindre les 30 ans et ça me dégoute. Et je ne veux pas que tu sois seul mais je n'y peux rien et je suis sûre que tu survivras. Car malgré ce que tu crois, tu es fort. » Elle releva la tête et m'embrassa.
Une comédie à la télé, je m'assois à côté d'elle et nous regardons ensemble en nous embrassant de temps en temps. Nous ne parlons plus de ce qui va se passer, tout ce qui compte, c'est maintenant. Nos jambes entrelacées, nous rigolons ensemble et nous aimons. Fin du premier film, je la regarde et voit qu'elle s'est endormie. Peut-être qu'elle survivra à cette nuit finalement. Je me lève pour aller m'assoir dans le fauteuil en face et à ce moment, j'entends un long biiiip. Je suis médecin, je sais parfaitement ce que ça signifie. Je l'embrasse sur le front tout en recommençant à pleurer. C'est fini, elle est partie pour de bon. Je n'arrive pas à croire que c'est tout. Juste ce silence et ce biiiip qui me parait interminable. Toute une vie qui se résume à ça. Et moi qui ne peux que déconnecter la machine pour arrêter cette sonnerie. Mais c'est la seule chose qui me rattache au fait qu'elle vivait encore il y a une minute. Mais une infirmière arrive en courant et je relève la tête vers elle. « Ça va aller docteur Callen ? » Je secoue la tête et je sors en courant de cette pièce qui pue la mort et que je déteste. Je m'arrête dans le couloir et commence à frapper le mur dans un élan de colère. Pourquoi elle ? Pourquoi ma femme ? Elle n'avait rien fait pour mériter ça et pourtant, elle n'était plus là, elle ne serait plus jamais à mes côtés. J'étais seul depuis la première fois depuis que je l'avais rencontrée. Elle s'était envolée et moi je restais cloué au sol comme un con. Bordel, pourquoi la vie était-elle aussi injuste ? Comment le Dieu auquel elle croit a-t-il pu lui faire ça ? Mais je n'y peux rien et tout ce que je peux faire, c'est me relever, prendre du recul et pleurer encore et encore.

GOOD MORNING VIIIIIEEETNAAAAM okay okay, j'arrête là Bon bah j'me présente, Empty soul aka Marine irl. J'ai 17 ans et j'approche de la majorité J'ai connu le forum via Bazzart et ça faisait un moment qu'il me plaisait et que j'attendais le scénario parfait (on dit merci Dylan ). Le forum est tout parfait surtout depuis cette deuxième version qui est à couper le souffle Bref j'ai pas de chien, mon jardin est infesté de chats (sauvages ou pas) et j'ai que des poissons rouges et un ordinateur Eh eh eh, vous saviez que Deux demi-frères ça a jamais fais un frère ? Maintenant, tu le sais au moins tu pourras dire à tout le monde qui te l'a dit et surtout oublie pas de dire partout que ce forum est tout parfait et qu'il faut que tout le monde s'inscrive