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« INTRIGUE #1 : scandales de mariage»

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Et puis un jour, un type me demandera en mariage. Il sera plutôt gentil et ça rendra mes parents heureux. La première année, on fera l’amour tout le temps. La deuxième et la troisième de moins en moins. Et, quand on commencera à en avoir marre l’un de l’autre, je tomberai enceinte. S’occuper des enfants, conserver son emploi, payer le crédit de la maison, ça nous permettra de maintenir l’équilibre pendant quelque temps... Et pour finir, au bout d’une dizaine d’années, il aura une aventure parce j’aurai été trop occupée et trop fatiguée. Un jour, je l’apprendrai. J’menacerai de le tuer, de tuer sa maitresse, de me tuer. On tournera la page, et puis quelque années plus tard, il recommencera. Mais cette fois, je ferai semblant de ne rien savoir parce qu’en fin de compte ça ne vaudra pas la peine de faire des histoires. Et je vivrai le restant de mes jours en espérant parfois que mes enfants pourront avoir la vie que je n’ai pas eue. Tout en étant rassurée de savoir que eux aussi reproduiront le même schéma...

Les rires fusaient de part et d'autre de l'immense cour de la villa des Walker. Personne ne pouvait dire que cette fête n'était pas une totale réussite, tout le monde semblait avoir un sourire plaqué sur leur visage. Du moins, tout le monde sauf une personne en particulier qui broyait du noir dans son coin, sur la balançoire en bois blanc. Nous reviendrons plus tard à cette personne malheureuse, pour le moment il fallait se concentrer sur les deux jubilés: Lexea et Lucas Walker qui fêtaient leur anniversaire de mariage. 10 ans, 10 ans, c'est fichtrement long même pour tout couple amoureux, avouons-le. Et puis toutes personnes présentes à cette commémoration pensent tous que leur mariage est tout sauf bidon. Tous ceux qui avaient cru que leur amour ne serait qu'éphémère, vu l'âge à laquelle ils avaient décidés de s'unir, sont obligés de se rendre compte que leurs commérages ne s'est jamais révélés. Les Walker finirent par tous se rassembler autour d'une longue table qui faisait face aux autres familles, séparées en table ronde. Plusieurs avaient toujours ce grand sourire afficher au visage, tandis que la même personne maussade de tout à l'heure enfournait verres sur verres dans son gosier. La bonne et parfaite Lauren Walker fini par se lever, prenant place pour son «speach» qui promettait d'être des plus culs-culs.

« Lexea, Lucas, vous avez tous deux la preuve que votre amour est fait pour durer, d'une perfection qui éclate avec cet anniversaire. » Et un rire bref fusa dans la salle, une voix cristalline vers qui toutes les convives se tournèrent. Ils avaient tous ce regard choqués, comme s'ils étaient tous plus clairs que l'eau de roche. « Quelque chose à dire, Lennon ? » Tous les yeux étaient braqués sur cette fille complètement saoule, ça en faisait presque pitié. Son regard à elle était cependant virés vers l'homme de la soirée, qui avait bien l'air petit dans son short, en faisant non de la tête comme il le faisait là. Tapant sur la table, la brunette se leva enfin, ouvrant grand les bras comme pour encercler tous les gens présent à cette fête qui était pourtant si parfaite. « Bah, ouais, pourquoi pas ?! Merci très chèèèèère Lauren de me laisser la parole. Alooooors, où en étions nous? Ah oui! Ce mariage, parfait ?! Ah ! J'aurais pas dit ça moi, allez tout le monde arrêtez de me donner cet air, ne vous voilez pas la face ! Ah Lexea... Lexea ! Tu te demandais bien pourquoi j'agissais comme une pure pétasse avec toi dernièrement, nan ?! Bah, c'est simple, tu devrais d'mander à ton soit disant parfait mari ! » Et la rangée d'yeux qui se pointaient vers elle migrèrent à l'instant même vers l'interpellé Lucas. Tiens, une fille complètement saoule à une fête d'anniversaire, ça fait un scandale?

 

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Vous l'aurez comprit, un grand scandale vient d'éclater à la fête d'anniversaire des dix années de mariage de Lexea et de Lucas. Il s'agit d'un véritable éclatement pour la vie que tout le monde croyait paisible dans ce quartier parfait. La nouvelle vient donc d'éclater, les commérages devront commencer, les rires, les exclamations, tout ce que vous voulez! Vous pouvez donc répondre à la suite de ce message en expliquant vos impressions et réactions. Vous pouvez aussi ouvrir un sujet à part, mais il est préférable de poster d'abord ici. N'oubliez pas que cette nouvelle annonce le début de nombreux secrets dévoilés d'ici peu, rien ni personne n'est à l'abri!

« Lennon! Descend, on part dans trois minutes chronos! » Mes sourcils étaient froncés, tandis que je ne bougeait pas de mon siège, devant ma toilette. Je n’avais pas envie d’y aller. Plutôt mourir que de me rendre à la fête d’anniversaire de mariage de l’homme que j’aimais. J’en avais rien à foutre que tout le monde y allait, j’étais l’autre, celle avec qui il couchait alors je n’avais pas spécialement envie de le voir sourire à tout le monde comme si son mariage était heureux. Je n’arrivais pas à croire qu’il avait osé mettre mon nom sur le faire-part, j’avais bien évidemment déchiré mon invitation avant de le jeter à la poubelle. On dirait que ça lui faisait plaisir, et bien il était loin de savoir que pour une fois dans ma vie, j’écouterais mes propres sentiments et je ne me tairais pas derrière un sourire faux-cul. Après tout, j’étais la courageuse de la famille, la fo-folle qui se foutait des conséquences. C’était moi, Lennon, la fille adoptée qui était complètement différente de tous les autres Duvall. Ce n’était pas assez, en plus y’avait fallut que je tombe amoureux de l’homme le plus indisponible de Santa Monica. Trois minutes passèrent tandis que je regardais mon reflet, mon rouge à lèvres flamboyant me donnait l’air plus vieille, mais incroyablement forte. J’avais l’intention de faire baver Lucas par tous les moyens que je pourrais, mon physique en premier. Car après tout, s’il n’avait pas pu me résister trop longtemps ce n’était certainement pas parce que je ressemblais à une fille affreuse. Je savais que j’avais une certaine cote au niveau des hommes. « Lennon Ivory Duvall! Ne me force pas à venir te chercher par la peau des fesses! » Je ne pu m’empêcher de pouffer, ma mère qui faisait de la discipline? C’était probablement encore plus risible que le mariage de Lucas et Lexea. Quoi qu’il en soit, je décidai de me lever enfin et de rejoindre toute la troupe familiale qui me regardait d’un drôle d’œil. En guise de réponse je leur souris tout en sortant de la maison. « Alors on y va ou quoi?» Maman rouspéta tout bas et nous nous dirigeâmes vers la Villa des Walker en un rien de temps. La première chose que je fis en arrivant c’était de me diriger vers le punch, et il était sacrément bon ce punch. Durant l’heure qui précéda le souper, j’enchaînai verres sur verres, riant avec Audrey, mais sans réellement avoir le cœur à la fête. Une fois le discours venu, j’étais complètement saoule et je sentais en moi une drôle d’émotions. J’avais besoin de soulager un soudain envie de dégueulis de mots, parce que ce mariage n’était pas parfait comme Lauren le disait! « Lexea, Lucas, vous avez tous deux la preuve que votre amour est fait pour durer, d'une perfection qui éclate avec cet anniversaire. » Je me mis à rire, sans pouvoir me retenir une seule seconde. C'était la chose la plus drôle qu'on aurait pu dire, du moins selon une fille complètement saoule comme moi. « Quelque chose à dire, Lennon ? » Tous les yeux étaient braqués sur moi, ça en faisait presque pitié. Mon regard était cependant virés vers l'homme de la soirée, qui avait bien l'air petit dans son short, en faisant non de la tête comme il le faisait là. Tapant sur la table, je me levai enfin, ouvrant grand les bras comme pour encercler tous les gens présent à cette fête qui était pourtant si parfaite. « Bah, ouais, pourquoi pas ?! Merci très chèèèèère Lauren de me laisser la parole. Alooooors, où en étions-nous? Ah oui! Ce mariage, parfait ?! Ah ! J'aurais pas dit ça moi, allez tout le monde arrêtez de me donner cet air, ne vous voilez pas la face ! Ah Lexea... Lexea ! Tu te demandais bien pourquoi j'agissais comme une pure pétasse avec toi dernièrement, nan ?! Bah, c'est simple, tu devrais d'mander à ton soit disant parfait mari ! » Au regard de tous, j’étais réellement la catin au rouge à lèvres écarlate dont tout le monde devait avoir envie de rire. Je me levai de ma chaise, entendant derrière moi des piètres excuses de la part de Lucas qui démentait en mettant mon comportement sous l’alcool que j’avais ingurgité. Je l’aurais frappé jusqu’à la mort si j’avais pu, là, maintenant. Je passai à côté de Jeremy et de Judith en les saluant vaguement, avant de m’enfuir derrière les arbustes, refusant d’entendre les appellations de ma mère et de mon père.