▫ Santa Barbara accueille un nouvel habitant. Il s'agit de Lauren Walker. En espérant que tu aimes le commérage, car ici se faire bien voir est une priorité. Crédit : © Psychozee (avatar) Messages : 53 Date d'inscription : 08/03/2011
| Sujet: PERSONNALITE AU CHOIX ➝ lovers in California. Mer 9 Mar - 21:50 | |
| ❝ Prénom & nom ❞ avatars par crédit (rose)
✤ Pour les biens du scénarios, il sera prénommé James, mais cela reste négociable, pour autant que le prénom ne soit pas incompréhensible et pleins d'accents ✤ Trente-sept ans ✤ Politicien (le métier précis est à définir en fonction de votre envie) ✤ En couple ✤ L'avatar est à votre guise, je n'ai pas réellement d'idées. Je vous propose Matt Damon mais cela est totalement négociable. ✤
→ It's Kind of a Funny Story James et Lauren se sont rencontrés lors d'un débat politique. Discutant, argumentant leurs idées, ils sont tombées amoureux l'un de l'autre de leur façon de défendre leurs convictions personnelles. Un coup de foudre. Personne ne s'attendait à ce qu'ils se voient, à ce qu'ils sortent ensemble et pourtant, ils ont prouvés qu'une histoire d'amour entre politiciens était possible. Ils ne sont pas mariés, ou du moins, ne le sont pas encore. Qui sait, peut-être James va t-il faire sa demande ? Disons que c'est la faut du temps, qui est trop court. Voici une anecdote importante pour comprendre leur relation: - Spoiler:
De l’injustice, voilà ce qui ressentait Lauren à cet instant précis. Pourquoi cela arrivait-il à elle ? Jamais elle n’avait fait quelque chose de mal. Elle avait toujours prit ses précautions, aussi grandes puissent-elles être et elle se retrouvait comme une de ses nombreuses femmes ou hommes, dans l’incapacité de se reproduire, dans l’incapacité de procréer et d’avoir un enfant, son enfant. Les mots du médecin résonnaient dans sa tête comme à l’annonce d’une bonne nouvelle. Sauf qu’ici, dés qu’il était entré dans la pièce, Lauren avait senti, avait lu sur son visage que quelque chose n’allait pas. «Vous êtes stérile, madame Walker.» Cette phrase, la sénatrice ne pourrait jamais l’oublier. A cause d’elle, James n’aura jamais d’enfant. Lauren redoutait cette nouvelle et redoutait de l’annoncer à son compagnon, ainsi qu’à sa famille, qui était tout autant excitée qu’elle à l’idée d’avoir un bébé. L’ainée des Walker n’avait pas réagit, mise à part les battements de cils, Lauren n’avait pas bougé. Ses bras, sas jambes, ses lèvres, ainsi que tout le reste de son corps était resté immobile. Son coeur battait de plus belle et des pensées se bousculaient dans sa tête. «Il y a d’autres moyens d’avoir un enfant, madame. Il y a l’adoption, les mère-porteuses...» Lauren n’avait qu’une envie, lui demander de se taire. Elle avait besoin de silence, de tranquillité, mais être impolie n'était pas dans ses habitudes, pas chez un médecin, en tout cas. Tout redevint clair dans sa tête. «Merci, docteur.» Elle se leva, prit son sac qui était posé sur le sol, adressa un léger sourire au médecin et sortit de la pièce avec sang-froid. Lauren ne supportait plus le bruit des ses escarpins, ni le bruit qui l’entourait. On pourrait croire qu’elle en voulait au monde et que le monde lui en voulait. Une fois sortie de l’hôpital et arrivée sur le parking, la sénatrice se mit pieds nus et entra dans sa voiture, elle posa son sac et ses chaussures sur le siège avant. Avant de mettre le contact, Lauren souffla, comme pour décharger toute la pression accumulée au cours de ces quinze dernières minutes. Le coeur serré et la gorge nouée, Lauren prit son portable et composa le numéro de sa mère, qui répondit au bout de deux sonneries. «Maman, c’est moi, Lauren... J’ai eu les résultats... C’est mauvais... Non, ça ne va pas mais ça va aller... Je vais rejoindre James, oui... Peux-tu l’annoncer pour moi, s’il-te-plait ? Je n’ai pas le courage de le faire... Merci, oui, à tout à l’heure.» Après avoir raccroché et rangé son portable, une larme se mit à couler sur sa joue. Le plus difficile restait à venir. L’annoncer à James n’allait pas être la chose la plus simple au monde. Avec le revers de sa main, Lauren essuya ses quelques larmes et mit le alluma le moteur. Les fenêtres ouvertes, les routes encombrées, elle fit le chemin jusqu’à sa demeure dans le but d’y retrouver son compagnon, qui devait être rentrés depuis peu.
Avant d’entrer dans la maison, Lauren resta encore quelques minutes seule, dans la voiture. James n’était pas encore rentré. Soudain, un bruit assourdissant vint la faire sursauter. Il était là, dehors, son noeud de cravate desserré, souriant. Il avait l’air tellement heureux, de bonne humeur. «Tout va bien ?» Lauren sortit de la voiture. «J’ai eu les résultats, James.» Il hésita. Il ne savait pas s’il devait garder son sourire. Elle fit un signe négatif de la tête. «Je... je suis stérile, James.» Elle baissa les yeux, baissa la tête. Les yeux remplit de larmes, elle sentit des mains se poser sur ses joues et un corps l’enlacer. Leur rêve était brisé, mais leur couple était solide. L’amour pouvait vaincre les craintes et les impossibilités.
La relation qu'entretient James avec la famille de Lauren est à définir selon votre convenance.
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